Plusieurs centaines de personnes ont participé ce samedi, en fin d’après-midi, à Besançon, à une marche, à l’appel du collectif « Nous Toutes » pour dénoncer les violences faites aux femmes. Au cours de cette marche, le nom de femmes qui ont perdu la vie sous les coups de leur compagnon ont été cités. Au total, depuis le début de l’année, en France, 137 personnes n’ont pas survécu à leurs blessures. Elles étaient 124 l’année dernière.
A Besançon, comme ailleurs, les manifestants attendent des réponses du gouvernement et notamment les conclusions du Grenelle, lancé en septembre dernier, et qui devaient être présentées lundi par Edouard Philippe. Dans le même temps, les différentes associations engagées dans cette cause disent « ne pas se faire trop d’illusion ».
A Solidarité Femmes, on reconnaît qu’après le décès de Razia, une femme tuée en pleine rue, à Besançon, en octobre 2018, par son compagnon, des mesures ont été prises, « mais il y a encore tellement à faire ». Ce lundi, dans les locaux de l’association bisontine, le Préfet du Doubs signera le plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes.































