Après les décès de deux jeunes rugbymen français, Nicolas Chauvin, ce mercredi, et Louis Fajfrowski, en août dernier, le monde du rugby est en deuil. Le jeune joueur d’Aurillac est décédé après un plaquage violent ayant provoqué un traumatisme thoracique. Tandis que Nicolas Chauvin, qui évoluait avec le Stade Français, n’a pas survécu à un traumatisme cervical ayant occasionné un arrêt cardiaque et une anorexie cérébrale. Beaucoup de voix s’élèvent pour que les instances françaises du rugby s’inquiètent de cette situation. Nous avons rencontré David Ligier, le président du CA Pontarlier rugby.
« C’est un drame. Toute la famille du rugby est endeuillée. Quand on est sur les terrains du sport, c’est pour prendre du plaisir et avant tout s’amuser » explique le dirigeant pontissalien. Ce passionné de rugby, qui pratique toujours cette discipline d’ailleurs, admet qu’au niveau professionnel, les impacts conjugués à la musculature et à la préparation exigeante des athlètes font que « des accidents » peuvent se produire. Mr Ligier ajoute que des décisions sont prises au niveau de la fédération française de rugby pour éviter ces drames. Le dirigeant pontissalien rappelle qu’au niveau des catégories jeunes, les règles sont différentes, pour justement éviter ces tristes moments.
Le président du CA Pontarlier rugby rappelle tout d’abord que depuis cette année, la fédération française a mis en place le carton bleu, qui permet, dès les premiers soupçons sur l’état de santé d’un joueur, de procéder à sa sortie du terrain. Et ce, afin qu’il fasse l’objet d’un suivi médical immédiat. Au niveau du jeu, chez les plus jeunes pratiquants, la formation passe par l’évitement et l’apprentissage des placages. David Ligier en est convaincu, c’est grâce à la formation, dès le plus jeune âge, que ces terribles accidents pourront être évités.































