Le marché automobile européen a encore vu ses immatriculations diesel chuter au deuxième trimestre 2018, au bénéfice de l’essence notamment et de façon plus anecdotique des énergies alternatives.
La conséquence, prévisible et souhaitée par les gouvernements, de la hausse des taxes sur le diesel dans tous les pays d’Europe. Dans le scénario le plus pessimiste, la part des motorisations diesel pourrait même chuter de 70 % d’ici à dix ans.Â
D’ici là , une société spécialisée en statistiques automobiles AAA-Data a dressé une carte interactive de la répartition Essence/Diesel, ville par ville en France. Ainsi, 58% de véhicules roulent au diesel en France, principalement en campagne, tandis que les près de 42% restants fonctionnent à l’essence, la part de l’électrique restant marginale, même en ville, et quasi inexistante en milieu rural.
Quelques chiffres dans le Doubs. On trouve des villes avec une moyenne de véhicules essence supérieure à la moyenne nationale : Besançon : 46% essence / 54% diesel ; Morteau et Pontarlier 45% essence / 55% diesel. Mais en majorité, c’est l’inverse qui est constaté : Maiche : 40% essence / 60% diesel ; Le Russey 39% essence / 61% diesel ; Ornans 38% essence / 62% diesel ; Valdahon 36% essence / 64% diesel. Mais des exceptions existent, comme les Verrières de Joux avec 52,7% de véhicules roulant à l'essence!
Dans le Jura si Lons et Dole ont comptent plus de véhicules essence que la moyenne nationale (respectivement 48% et 44%), ce n’est pas le cas à Champagnole (40%).































