18,8 millions de personnes ont été déplacées en 2017 à la suite de catastrophes météorologiques. Un chiffre impressionnant et qui devrait encore s’aggraver au fil des années, constat fait au Sénat lors du débat sur « la diplomatie climatique de la France à l'aune de la COP 24 »
Il a rappelé que les changements climatiques constituent un « multiplicateur de risques de conflits qui aggrave les tensions existantes et en crée de nouvelles » regrettant par ailleurs les « carences des structures de gouvernance internationales qui, organisées en silos, ne s'intéressent pas suffisamment à cette problématique ».
Pour le sénateur « La prise de conscience ne suffit plus. Le passage aux actes s’impose tant les conséquences géostratégiques se font ressentir par nos armées en opérations extérieures ». Il plaide en faveur d’une initiative française, au sein de l’OTAN, pour faire avancer l’analyse des conséquences géopolitiques du changement climatique. « Nous devons prendre en compte ces nouveaux paramètres dans l'appréciation des risques et des menaces, ainsi que dans les perspectives de transformation de l'organisation des forces ».































