Le statut des sapeurs-pompiers est en effet au cœur des préoccupations de la corporation. Depuis des mois, les services de secours redoutent les conséquences d’un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, daté de février, qui menacerait gravement leur organisation.
Cette jurisprudence remettrait en effet complètement en question les dispositions de la loi française, selon laquelle « l’activité de sapeur-pompier volontaire qui repose sur le volontariat, n’est pas exercée à titre professionnel, mais dans des conditions qui lui sont propres ».
Alors que l’ancien ministre de l’Intérieur s’est engagé il y a quelques semaines à protéger ce statut particulier, le sénateur du Territoire-de-Belfort Cédric Perrin remarque que cette promesse n’est à ce jour pas traduite dans les faits.
« Assimiler le sapeur-pompier volontaire à un travailleur, ce serait remettre en cause la pérennité de notre système de secours et la protection des populations en France. Ce sujet est prioritaire, il concerne 194 000 sapeurs-pompiers volontaires, c’est pourquoi je souhaite alerter ce nouveau Gouvernement et obtenir des réponses rapidement ! ».































