Sur proposition du Préfet du Doubs en février, un projet de charte doit être mis en place pour « encadrer » les destructions d’affleurements rocheux et ce dans le cadre d’un groupe technique, le groupe Agriculture.
Une première réunion a enfin eu lieu cet été, « 6 mois après » note le Collectif Pour les Paysages du Massif Jurassien. « Nous y avons défendu notre demande de moratoire en attendant que les discussions techniques aboutissent. Nous n'avons aucune réponse. Une telle décision des organismes professionnels ou des autorités de l'Etat montrerait une réelle volonté d'aboutir à une réglementation protectrice de milieux fragiles, originaux, riches de biodiversité, menacés et protégés par la directive européenne habitats ».
Une pétition a d’ores et déjà atteint les 3000 signataires pour demander au préfet de prononcer ce moratoire à propos des pratiques de destruction des murs, murgers et affleurements rocheux.
« Le patrimoine géologique qu'ils constituent, la faune, la flore qui y vivent, les paysages qu'ils nous offrent, notre identité, notre culture, un peu de ce que nous sommes! Le casse-cailloux, gros engin de terrassement, réduit en poudre les affleurements rocheux dans les pâturages. Il détruit définitivement les éléments de notre paysage si typique de moyenne montagne et la riche biodiversité » poursuivent les membres du comité, toujours e attente d’une décision forte et symbolique.
