« Droit à l’IVG », « IVG pour toutes », « Droit de l’enfant d’être désiré et non imposé ». Dans le cadre de la journée mondiale pour le droit à l’avortement, qui se déroulera ce vendredi, l’Association Solidaires de Défense des Etudiants (ASDE) organisait un rassemblement ce jeudi sur la place Pasteur à Besançon. A travers cette action, les organisateurs ont voulu exprimer leurs inquiétudes face « à la remise en cause de ce droit ».
Ils expliquent notamment que « l’attitude de certains professionnels de santé , dont le président de l’ordre des médecins, qui refusent de pratiquer des IVG, les inquiète ». Ils s’insurgent contre ces choix qui vont à l’encontre d’un droit acquis « difficilement et après un long combat». « Un retour en arrière ».
Ces étudiants tiennent à rappeler que l’IVG est « un droit fondamental ». Le collectif précise que « les femmes disposent de leur corps » et que le choix de pratiquer une IVG « leur appartient ». « Personne n’a à remettre en cause ce droit acquis aujourd’hui » concluent-ils.
Selon le haut comité à l’égalité entre les femmes et les hommes, « on dénombre 47.000 décès chaque année des suites d’un avortement non médicalisée dans les pays où l’IVG est illégale.































