La réforme de l’enseignement professionnel voulu par Emmanuel Macron, et présenté dernièrement par Jean-Michel Blanquer, ne passe pas. Ce jeudi matin, les syndicats se sont rassemblés au centre-ville de Besançon pour exprimer leur mécontentement et leurs inquiétudes. Ils s’insurgent contre une réforme qui, selon eux, n’a que pour objectifs « de faire des économies en réduisant les moyens alloués à l’enseignement, répondre aux exigences du MEDEF et limiter les poursuites d’études en BTS des élèves de lycées professionnels ».
La goutte qui a fait déborder le vase est la publication, le 24 septembre dernier, des grilles horaires élèves, qui prévoient une chute des heures d’enseignement, les faisant passer de 34 à 30 heures hebdomadaires. Pour les manifestants, « cet appauvrissement de la formation est inacceptable ». Alors que la précédente réforme du bac professionnel, avec le passage de quatre à trois années de formation, fait toujours débat, les enseignants entendent « défendre l’enseignement professionnel public ». Des suppressions de postes, une qualité d’enseignement moindre et la mixité des parcours et des publics sont décriées.
Le passage de cette réforme est prévu en novembre prochain avec son inscription au budget.































