D’un côté des jeunes à la recherche d’un stage, d’un contrat en alternance ou d’un emploi et de l’autre des centres de formation et des employeurs qui galèrent pour trouver des candidats. Ce mercredi, la mission locale du bassin d’emploi de Besançon organisait son troisième salon de l’emploi et de l’alternance, à destination des jeunes âgés entre 16 et 30 ans et des personnes en situation de handicap. Mr Grandmottet, le responsable de la mission locale du bassin d’emploi de Besançon, l’organisateur de l’évènement, reconnaît que certains secteurs d’activité éprouvent de grosses difficultés pour recruter et former. L’industrie, le commerce ou encore la restauration sont des métiers dans cette situation.
Une forte fréquentation
Pour cette nouvelle édition, l’organisateur reconnaît que le public était au rendez-vous. A l’ouverture du salon, 50 jeunes étaient déjà présents pour nouer des contacts et décrocher un entretien, et plus si affinités. Tom, en réorientation, recherche dans le domaine de l’insertion. Il a fait le déplacement au centre-ville de Besançon pour trouver un contrat en alternance dans ce domaine. Le jeune homme y voit que du positif. Même s’il n’a pas trouvé ce qu’il était venu chercher, il reconnaît que ce genre de salon est très intéressant car « il concentre un maximum d’employeurs et d’organismes de formation ». « Cela permet aussi de se faire une idée sur le marché de l’emploi » complète-t-il. Même si Tom a une idée très précise de ce qu’il a envie de faire, il reconnaît qu’il est compliqué de trouver « la bonne voie et le bon parcours ».
Adapter les formations aux réalités du métier
Parmi les employeurs présents, la fédération régionale des coopératives laitières étaient présente. La structure, représentée par Philippe Cuinet, agriculteur à Tarcenay, tenait un stand commun avec des instituts de formation dans le domaine agricole. Un moyen de mettre en adéquation les métiers et les établissements qui forment les futurs salariés. Mr Cuinet y voit que du bénéfice. « Nous travaillons avec eux tout au long de l’année. Nous construisons ensemble l’offre de formation. C’est un vrai partenariat. Ce sont des gens qui sont en première ligne et sur lesquels on peut compter lorsque l’on a des attentes particulières. Eux aussi savent déceler des enjeux lorsqu’une réglementation nouvelle survient afin de mieux adapter les formations aux réalités de nos professions ».
