L’audience du tribunal d’application des peines, qui devait examiner ce mardi à Saint-Maur, dans l’Indre, la remise en liberté conditionnelle du Jurassien Jean-Claude Romand, a été renvoyée à une date ultérieure. L’homme, aujourd’hui âgé de 64 ans, a été condamné à perpétuité par la cour d’assises de l’Ain en 1993 pour le meurtre de cinq membres de sa famille, dont ses deux parents à Clairvaux-les-Lacs (39).
Ayant purgé sa peine de 22 ans de sûreté, Romand est théoriquement libérable depuis 2015. L'affaire "a été renvoyée parce qu'il reste un point à vérifier » a expliqué son avocat. Aucune nouvelle date n’a été précisée pour l’heure.
Rappelons que cet homme est parvenu pendant quinze ans à faire croire à son entourage qu’il était un médecin de l’Organisation Mondiale de la Santé. Lors de son procès, les psychiatres l’avaient présenté comme un "mythomane" atteint "d'une pathologie narcissique ».































