Installée depuis dix ans à la Roche du Mont, la via ferrata d’Ornans est propriété de la communauté de communes Loue-Lison (CCLL). Un équipement sportif en libre accès « comme toute activité de pleine nature et qui le restera » explique le président de la CCLL Jean-Claude Grenier.
Le problème est que, sur la deuxième partie du parcours, beaucoup plus technique que la première, il est préférable d’être plus aguerri à ce genre de pratique et d’avoir une condition physique suffisante. Plusieurs fois déjà ces derniers mois et les années passées, des pratiquants ont été tétanisés par la peur et de lourds moyens de secours doivent à chaque fois être engagés : les sapeurs-pompiers d’Ornans d’abord, épaulés par le groupe d’intervention en milieu périlleux (grimp) et souvent par l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 25. Des moyens qui ont un coût important.
Pour les utilisateurs de la via-ferrata, s’y engager est de leur propre responsabilité. Quant à la collectivité, elle doit informer sur la règlementation d’un tel équipement, les précautions à prendre et les conseils d’utilisation, ce qu’elle fait à l’aide de panneaux notamment.
Reste une question : le deuxième parcours réputé plus compliqué est-il Très difficile ou Extrêmement difficile ? la première classification est aujourd’hui retenue. La monter d’un cran obligerait à renforcer l’information et la prévention, ce que la communauté de communes fera aussitôt si nécessaire. Encore faut-il que la Fédération Française de la Montagne et Jeunesse et Sport, seuls habilités à le faire, modifie ce degré de difficulté. C’est tout l’objet de la réunion provoquée sur le site par Jean-Claude Grenier qui a convié ces organismes ainsi que les secours et autorités concernés.































