Lancés il y a un an, quasiment jour pour jour, les travaux de déconstruction des anciennes usines de la Rhodiaceta avancent. La moitié de l’opération a été réalisée. La démolition de la première partie du bâtiment ex-physenti se termine. Les opérations concernant la seconde partie du bâtiment sont en cours avec la mise en action d’une quatrième pelle de démolition, équipée d’un bras de 32 mètres. L'ensemble du projet - déconstruction, sécurisation du site, dépollution et reconversion paysagère - devrait s'élever à 5 millions d’euros.
Tout le patrimoine bâti ne disparaitra pas du paysage bisontin. La cathédrale, le château d’eau ou encore la passerelle seront conservés pour leur intérêt et la conservation du patrimoine industriel de la ville. D’ailleurs à ce sujet, la cité comtoise va organiser un atelier citoyen dont l’objectif est d’impliquer la population locale dans la construction du futur parc de 5 hectares. L’objectif étant de réutiliser les éléments les plus symboliques des lieux pour les mettre en valeur au sein de ce nouvel espace de verdure. Rappelons que ce site industriel fait partie de l’histoire industrielle de Besançon. Jusqu’en 1983, cette usine chimique, spécialisée dans la soierie et le fil de nylon, était en activité. Durant ses heures les plus riches, elle comptait jusqu’à 3.000 salariés
Jean-Louis Fousseret, le Maire bisontin, annonce d’ores et déjà la fin des travaux de démolition pour la fin de l’année 2018. D’ici 18 mois, les gravats actuels laisseront place à un grand parc urbain de 5 hectares. Une autre échéance est programmée pour le printemps de l’année 2020 avec la mise à disposition au SNB, l’un des clubs emblématiques de Besançon, de hangars pour le stockage de son matériel et autres embarcations. En attendant la poursuite du projet avec une nouvelle équipe municipale à sa tête.
