A l’image du duo d’hier Arbelet/Courtet à Pontarlier, la paire Girard/Pepe est en train de réussir son pari en redonnant une nouvelle dynamique au Racing Besançon et au football bisontin. Certes, on est encore loin, des années fastes où le Racing évoluait en 2è division, mais ces deux passionnés du ballon rond sont d’ores et déjà parvenus à redorer le blason d’un club en très grande difficulté. Souvenons-nous que l’an dernier, le Racing est parvenu à sauver sa peau in-extrémis, non pas sur le terrain, mais en raison d’une décision administrative.
Quelques mois seulement après la prise en main du club par Roland Girard, l’équipe fanion occupe la deuxième place de son championnat de national 2 et se trouve plus que jamais en capacité de décrocher son billet pour le niveau supérieur en fin de saison. Exit Mickaël Isabey, depuis l’été dernier, c’est Alexandre Pepe qui assure le coaching. Agé de 35 ans, ce dernier a l’image d’un entraîneur à qui tout réussi. Ses récents passages dans des clubs de la région ont été très remarqués. Ses adversaires reconnaissent d’ailleurs que la méthode Pepe fonctionne. Le technicien est réputé pour être très exigeant et un gros bosseur. Ce qu’il ne conteste pas, mais souligne aussi qu’il bénéficie « d’un effectif volontaire, motivé et de qualité ». « Je leur demande beaucoup » reconnaît-il.
Si près du but
Dernière ligne droite pour le Racing. Les Bisontins ont encore six matches à disputer. Si le championnat s’arrêtait maintenant, le club monterait en national 2. Il n’en est rien. Les prétendants sont encore nombreux. Selon Alexandre Pepe, la montée n’est pas la priorité. « On sait que c’est possible, mais on ne se prend pas la tête avec cela. On se concentre uniquement sur le jeu. Le reste est anecdotique. On verra plus tard » explique-t-il. En cette fin de saison, le calendrier du Racing Besançon semble lui être plutôt favorable. Cela commence ce samedi, à 18h, avec la réception de Saint-Apollinaire, qui se bat pour son maintien.































