A la première heure dimanche matin, 1er avril, des badauds allaient de vitrine en vitrine non pour voir qui était ouvert mais surtout pour découvrir les tags qui animent la ville chaque année à pareille époque. Mais rien. Tout le monde s’est dit ce sera pour ce soir on verra bien demain. Rien non plus le lundi.
Les graffeurs au ton mordant n’ont donc pas sévi cette année avec leurs brèves et percutantes remarques qui souvent prêtaient à sourire et parfois faisaient grincer les dents. Certains commerçants s’en amusaient, laissant le message visible plusieurs jours. D’autres effaçaient à la première heure. Déjà par le passé, ces farceurs avaient fait une pause. Est-ce encore le cas avant un nouveau cycle ou la fin d’une tradition locale ? A moins qu'à l'avenir un copycat...
