L’interview du député bisontin Eric Alauzet, dans le journal Le Parisien, n’est pas passée inaperçue et a suscité de nombreuses réactions. Rappelons que le parlementaire évoquait, pour parler de la situation des retraités français de « génération dorée ». Face au lever de bouclier, il s’est fendu d’un communiqué de presse dans lequel il explique que l’expression qu’il a choisie « n’est pas de son invention ». « Elle est utilisée couramment dans les réflexions et les débats sur le sujet des retraites en référence aux trente glorieuses et aux baby-boomers » écrit-il. « Je n’ai pas imaginé que ce terme pourrait choquer ou blesser, notamment nos retraités. Si c’est le cas, j’en suis désolé et les prie de m’en excuser. Ce n’était en aucune façon une remise en cause de leurs droits et de leur mérite » poursuit-il.
Néanmoins, Mr Alauzet regrette que « cette formulation ait pu être réinterprétée, instrumentalisée ou manipulée, alors qu’elle ne visait qu’à expliquer comment évolue notre système de retraite ». Il explique qu’en tant que rapporteur pour avis du budget de la Sécurité sociale, il est de sa « responsabilité » et de sa « liberté » de partager « ces connaissances et (ses) réflexions avec (ses) concitoyens sans en dissimuler les réalités ». C’est ainsi qu’il annonce « qu’une perte de 10 à 15% du montant moyen des retraites est à prévoir d’ici 2040 et 2060, sous l’effet de l’allongement de vie et des difficultés économiques ».
