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Besançon : Les Bisontins aiment Vélocité

Ce mercredi, sur la place Pasteur, la ville de Besançon célébrait les 10 ans de Vélocité, en présence de Jean-Charles Decaux, le responsable de la société à laquelle les élus bisontins ont confié la gestion de ce service.

Jean-Louis Fousseret savoure ce succès. Depuis son début, Vélo Cité enregistre 1,7 millions de locations et autant de kilomètres parcourus. ‘C’est aussi 250 tonnes de CO2 qui n’ont pas été rejetées dans l’atmosphère. Mais c’est surtout le vélo qui a trouvé une place à Besançon. Cela va dans le sens de nos politiques. Lorsque vous êtes sur un vélo, vous n’êtes pas dans votre voiture. C’est donc de l’espace qui se libère Â» explique le Maire Bisontin. Aujourd’hui, 200 vélos sont à la disposition des utilisateurs. Devant, le succès rencontré, d’autres vélos sont venus enrichir le parc en 2005. Douze ans plus tard, la Ville ne veut pas s’arrêter là et réfléchit à de nouveaux matériels comme des vélos électriques. « Techniquement cette hypothèse est réalisable. Financièrement, cela reste plus compliqué Â» explique l’édile bisontin.

Selon Jean-Charles Decaux, Besançon est la ville dans sa catégorie d’agglomération « qui a le plus de rotations par jour et par vélo Â». « Besançon a fait un pari audacieux. C’est un pari qui a été gagnant Â»explique-t-il. Et de poursuivre : « Au même titre que le tram, le vélo participe à une nouvelle philosophie de déplacement dans la ville Â». A ce jour, Vélocité compte 1600 abonnés. Chaque année, de nouveaux adeptes sont enregistrés. Une petite baisse avait été constatée pendant les travaux du Tram mais, depuis, la fréquentation ne cesse de progresser. « Ces chiffres sont très importants et en constante progression. C’est le cas à Besançon mais également dans tous les pays du globe dans lequel nous intervenons Â» ajoute le chef d’entreprise. Et de conclure Â« La vision de notre société, il y a 20 ans, de transformer les mobilités douces et de faire du vélo un moyen de transport complémentaire des transports publics est en train d’être validée dans toutes les grandes métropoles Â».