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Société : « Il ne doit pas y avoir de zones de non-droit à Besançon»

Suite aux incidents régulièrement constatés à Planoise et leurs répercussions sur la commune voisine d’Avanne Aveney, un groupe local de traitement de la délinquance a été installé ce lundi après-midi au tribunal de grande instance de Besançon. . Cette organisation, présidée par la procureure de la république de Besançon,  est composée de plusieurs organismes et institutions comme la préfecture, les  mairies de Besançon et d'Avanne Aveney, les services de police et de gendarmerie, les bailleurs sociaux, l’éducation nationale, la Protection Judiciaire de la Jeunesse et des représentants des transports publics, … . Les participants en sont convaincus, c’est grâce à ce travail de coordination que la situation s’améliorera dans le quartier Planoise et ailleurs. Ces partenaires sont unanimes. Les actes de violence et de délinquance sont en augmentation à Planoise. Cela concerne de plus en plus des jeunes mineurs qui sont notamment impliqués dans des affaires de trafic de stupéfiants. Ces jeunes gens, âgés entre 13 et 15 ans, jouent le rôle de guetteur et voient passer entre leurs mains des sommes d’argent très importantes, pouvant atteindre parfois le millier d’euros. Ces difficultés ont également des répercussions dans les établissements scolaires avec des jeunes qui désertent l’école ou qui perturbent son organisation.

Trouver des solutions

Ce groupe local de traitement de la délinquance, qui a fait ses preuves dans d’autres villes françaises, se réunira régulièrement pour évoquer les dossiers et les problèmes émanant du terrain « Nous sommes déterminés. Il ne doit pas y avoir de zones de non-droit à Besançon Â» a affirmé Jean-Louis Fousseret le Maire de la cité. « Ce fonctionnement a fait ses preuves dans d’autres juridictions Â» a estimé à son tour Raphaël Bartolt, préfet du Doubs. En fonction des situations évoquées et des compétences de chacun, des actions éducatives, préventives et répressives seront mises en place. « Nous ciblerons les actions en fonction des besoins du terrain Â» a précisé Mme Edwige Roux-Morizot, la procureure de la République de Besançon, qui coordonnera ce dispositif.

Les partenaires sont également tombés d’accord sur le fait que la situation s’améliorera aussi si les effectifs des forces de l’ordre progressent. Tout comme ceux dédiés à la justice.