Ce vendredi 5 mai avait lieu la sixième édition des Olympiades des Sciences de l’Ingénieur à l’ENSMM de Besançon. Cette finale académique réunissait différents projets expérimentaux de lycéens en filières SSI et STI2D. Une vingtaine d’équipes venues de dix établissements de la région, avaient comme mot d’ordre l’originalité et l’esprit d’innovation.
Pour Jean-Marc Tochon, inspecteur pédagogique régional et organisateur de cette olympiade, l’objectif est multiple : « D’une part nous cherchons à promouvoir les filières technologiques et sciences de l’ingénieur, parce qu’on a besoin de techniciens et d’ingénieurs dans nos entreprises. Il faut faire savoir aux gens que ces filières existent et qu’à la sortie pour les élèves qui se dirigent dans des études d’ingénieurs, il y a du travail. »
Après un an de travail, une équipe de Jules Haag présentait « Smart&Secure », une application permettant d’ouvrir la porte de son domicile avec son smartphone. Joseph, 18 ans admet que son projet n’est pas complètement terminé, mais fonctionne. « Nous travaillons à quatre dessus et on est à environ 70 heures sur ce système. Il y a certaines parties que nous n’avons pas pu réaliser sans l’aide des professeurs comme le codage de l’application par exemple. Mais dans l’ensemble c’est nous qui avons monté tout le projet. C’est une idée que l’on a trouvé intéressante car on a toujours notre portable sur nous aujourd’hui et ouvrir une porte grâce à son smartphone ça évite de chercher ses clés, les perdre, etc… Aujourd’hui le projet est pratiquement opérationnel. »
Comme Joseph et son équipe, chaque projet est soumis à un jury qui évalue ces différentes créations sur plusieurs critères. « Nous regardons le coté innovant du projet mais nous observons également si le coté des Sciences de l’Ingénieur a été respecté. Nous cherchons à voir s’il y a eu un cahier des charges, si tout le monde a participé et comment a été monté le projet. Par ailleurs, la mise en valeur du travail au niveau oral est essentielle. Quelques fois certains ont développé un très bon projet mais ont du mal à en parler. Un ingénieur c’est aussi quelqu’un qui doit savoir parler de son travail. » explique Régis Lamoureux, jury et professeur au lycée Germaine Tillion de Montbéliard.
La meilleure équipe se rendra le 17 mai prochain à Paris pour présenter son projet lors de la finale nationale. La Franche-Comté s’en sort pour l’instant plutôt bien puisqu’aucun représentant n’a terminé en dessous de la quinzième place, sur une centaine de candidats, depuis la création du concours.































