Un comité local de la France insoumise, le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon, s’est créé à Pontarlier. Pour l’heure, il est constitué d’une quinzaine de personnes mais les Haut-Doubistes espèrent être encore plus nombreux durant la campagne présidentielle et porter jusqu’à la victoire, en juin prochain, leur champion.
« Les insoumis », le surnom donné aux militants engagés dans cette action, ont bien l’intention de se mobiliser « pour défendre et faire connaître les grandes lignes du projet », qui se décline en 350 propositions nées de la réflexion de 7700 personnes, désireuses de s’engager et de proposer un autre modèle politique et de société. Une nouvelle conception de la démocratie, un meilleur partage des richesses et une politique davantage tournée vers l’écologie forment les grandes lignes du programme prévu. A Pontarlier, il sera organisé des campagnes d’affichage, des distributions de tracts et des réunions publiques. Ici, on ne veut plus que le pouvoir ne soit détenu que par une élite mais que tous les citoyens français y soient associés. C’est la raison pour laquelle, si Jean-Luc Mélenchon arrive aux responsabilités, sa première décision sera de former une assemblée constituante composée de citoyens qui auront la responsabilité de réfléchir à une nouvelle Constitution, la 6è de notre République. Pour Gabriel Amard, un fidèle jurassien de Jean-Luc Mélenchon, « il faut casser cette politique, donner un grand coup de balai et associer le peuple aux décisions qui le concernent ».
Cogestion
Malgré certaines critiques, Gabriel Amard l’assure, « Jean-Luc Mélenchon ne veut aucunement s’accaparer du pouvoir. Il entend le partager avec toutes les personnes qui s’engagent à ses côtés ». L’idée de cogestion est évoquée dans les discours du candidat. « Utilisez-moi pour tourner la page » proclame Jean-Luc Mélenchon lors de ses apparitions et débats publics. « Il faut en finir avec la 5è République et redonner au peuple les clés du pouvoir » conclut Mr Amard. Pour les partisans de la France insoumise, la main tendue lancée par Benoît Hamon dimanche soir, après sa victoire à la primaire socialiste, n’est pas la bienvenue. Il est clairement affiché que les frondeurs socialistes ne sont pas les bienvenus. « Pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant » s’insurge Gabriel Amard, qui ne reconnaît aucune légitimité à celui « qui n’a obtenu que 800.000 voix ». La messe est dite.
Les personnes qui souhaiteraient rejoindre le comité pontissalien ou former à leur tour un collectif d’action peuvent se faire connaître en se connectant à la page réservée à cet effet sur le site jlm2017.fr
