Dans le cadre d’une expérience scientifique, le réseau de surveillance de la qualité de l’air Atmo vient de planter dix choux dans différents endroits de la ville de Besançon pour apprécier la composition et la qualité de l'air bisontin.
« Cela nous permettra de savoir quels sont les polluants de l’air que le chou va absorber. Cela nous donnera des informations sur l’exposition de ces différentes zones » explique Anaïs Detournay, responsable étude et communication à Atmo Franche-Comté. Quelques uns ont également été placés vers des stations de mesure déjà existantes afin de comparer les données obtenues.
Les légumes resteront sur place durant deux mois. Leurs feuilles seront ensuite envoyées dans un laboratoire spécialisé à Schiltigheim . « Le chou a la propriété d’absorber les polluants qui sont en son contact. C’est une espèce végétale très robuste » précise Mme Detournay. Une fois au laboratoire, les feuilles seront broyées et les polluants en seront extraits. Les spécialistes pourront les analyser et livreront ensuite les secrets obtenus.































