A quelques semaines du Brevet des collèges, les quatre classes de 3è du collège Philippe Grenier de Pontarlier passaient ce jeudi l’ASRR 2. Un diplôme nécessaire pour ensuite pouvoir passer le BSR, brevet indispensable pour conduire un cyclomoteur. Cette année, l’examen se déroulait dans un contexte bien particulier puisque les candidats ont utilisé un boîtier de réponses. Fini les feuilles et les stylos, le collège s’adapte aux nouvelles technologies
Les jeunes ont bien pris en mains ce nouvel appareil. Il faut dire que certains d’entre eux ont appris à s’en servir durant les cours. « Il ne faut pas se tromper dans le choix de la réponse car il n’ y a pas de retour possible. A part cela, c’est plutôt facile d’utilisation » explique Antonin, un collégien. Durant une petite heure, les adolescents sont invités à répondre à une vingtaine de questions. Pour être reçu, il suffit d’obtenir la moyenne. A Grenier, les candidats ayant obtenu une note inférieure à 13/20 sont invités à participer à une correction collective. Pour les notes en dessous de la moyenne, il faudra passer une épreuve de rattrapage. S’il n’y a pas de cours spécifiques pour dispenser ces savoirs, l’apprentissage du code la route s’effectue durant toute l’année scolaire. Chaque professeur transmettant des informations dans sa discipline. A la fin de la session, les jeunes savent s’ils sont reçus ou recalés. « C’est bon je l’ai eu. C’est pratique. On est tout de suite fixé sur notre sort » complète Allan.
Développer ce dispositif
Au collège Grenier, l’utilisation du boîtier répond à deux ambitions éducatives. Tout d’abord, elle permet aux participants de maîtriser ces appareils qu’ils utiliseront dans quelques années lorsqu’ils passeront leur permis de conduire. Par ailleurs, la direction de l’établissement, et notamment madame Guyon, la principale adjointe, souhaite développer cette initiative dans d’autres circonstances. L’objectif étant d’instaurer une nouvelle façon d’évaluer une classe. Un moyen de vérifier très précisément que le contenu dispensé a bien été assimilé. « Ces boîtiers permettent d’interroger instantanément tous les élèves, avec un retour immédiat, sur la question sur laquelle ils viennent d’être interrogés’ explique Mme Guyon.
Cette année, les classes de cinquième (ASRR 1) et de troisième (ASRR2) ont utilisé ces boîtiers. L’initiative est très concluante.
