Choix du secteur :
Se connecter :

Nuit debout : Mobilisation place Granvelle à Besançon

Ce samedi, dans la continuité de la manifestation bisontine contre la loi travail, un mouvement citoyen, baptisé « Nuit débout Â» s’est installé sur la place Granvelle. En début d’après-midi, une cinquantaine de personnes avaient pris possession des lieux. Parmi elles, des étudiants, des anonymes, des militants syndicaux et des partis politiques et quelques responsables associatifs.

A l’initiative de ce rassemblement, des étudiants du comité de mobilisation de l’université de Franche-Comté. Ici, on échange, on discute et on partage des idées sur la société et le monde du travail. Bien évidemment, le texte de loi El Khomri est évoqué mais la réflexion est beaucoup plus large. « Lancer des débats pour inventer un nouveau modèle de société Â» explique Ariane du comité de mobilisation de l’université de Franche-Comté et militante au Parti Communiste Français.

Quel avenir pour le mouvement ?

A Besançon, la mobilisation a débuté par une « disco soupe Â» préparée par les étudiants. Elle s’est ensuite poursuivie par une assemblée générale citoyenne. Après avoir construit et voté l’ordre du jour, qui s’articulait autour de quatre points ( le rôle des associations dans ce mouvement, les notions de réduction du temps de travail et partage du travail, la mobilisation dans les quartiers et l’organisation d’une grande marche vers Paris), les participants ont pris la parole et exprimé leurs propositions et convictions. Pour prendre part à la discussion, il suffit de demander la parole et de respecter les 3 minutes imparties. Cette première « Nuit debout Â» en appellera-t-elle d’autres ? L’initiative lancée par les étudiants bisontins trouvera-t-elle des relais ? « La suite ne dépend pas de nous. Elle dépend de tous les citoyens. On espère que les gens répondront à l’appel et que la mobilisation ne s’essoufflera pas et perdurera le plus longtemps possible Â» conclut Ariane.