Dans le cadre de son projet d’établissement, le lycée Professionnel Saint-Bénigne de Pontarlier multiplie les initiatives pédagogiques pour permettre à ses jeunes de s’ouvrir sur le monde et d’appréhender de nouvelles connaissances et pratiques qui concourent à enrichir leur parcours professionnel et personnel. L’objectif étant de toujours mettre les élèves en situation d’apprentissage active. Dernièrement, dans le cadre de la semaine de la presse, 18 élèves de seconde en formation métiers de la sécurité ont participé avec leur professeur de Lettres, Mr Cordier, au marathon de la presse.
Cette action avait pour objectif de sensibiliser la classe au traitement de l’information à travers différents médias. Au cours de cette expérience, le groupe a réalisé, en temps limité et sur un rythme imposé, une série de productions journalistiques. Accueillis dans les ateliers de Canopé de l’académie de Besançon, les jeunes pontissaliens ont travaillé sur deux thèmes imposés : « le printemps dans tout ça » et « je vis ma région ». Deux sujets qu’ils ont déclinés en utilisant différents supports : la photo, la vidéo, le dessin, l’écrit, ... . Chacun en fonction de ses compétences a trouvé sa place. Ces journalistes amateurs ont appris à rédiger des articles, rechercher et recouper des informations, animer un journal, ... . Pour compliquer l’exercice, ils ont également dû réaliser deux défis qui consistaient à imaginer une application ou un objet high-tech et réaliser une interview à partir de l’un des sujets imposés.
Gérer le temps
Les lycéens ont apprécié de pouvoir participer à ce concours. Une fois de plus, ils se sont montrés à la hauteur. Ils reconnaissent que cette initiative fut enrichissante et formatrice. « Nous avons appris à mieux connaître le travail des journalistes » expliquent Hugo, Joris et Clément. Pour le trio, « le plus dur a été de gérer le temps ». « Le décompte qui s’affichait dans la salle de travail mettait une pression supplémentaire ». Pas toujours facile également de gérer les problèmes techniques de dernières minutes mais les jeunes s’en sont bien sortis et ont réalisé le travail demandé. Leur rédacteur en chef a dû apprécier.
