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Drame de Montflovin : 1500 personnes à la marche blanche de Pontarlier

Près de 1500 personnes, des anonymes et des proches des familles endeuillées, ont participé ce dimanche matin à la marche blanche, organisée en hommage à Laureen et Mathis, les deux adolescents du Haut-Doubs, tués dans l’accident de leur car scolaire survenu mercredi matin à hauteur de Montflovin.

Le cortège est parti du lycée Xavier Marmier et s'est rendu au collège Lucie Aubrac, où les deux petites victimes étaient scolarisées. Pour leur rendre hommage, les participants tenaient  des ballons blancs et des roses blanches qui ont ensuite été déposées dans le hall de l'établissement scolaire de Doubs. « Je suis maman. Cela touche des enfants. Je ne peux pas rester indifférente à ce drame. Ce n’est pas normal que ce soient des enfants aussi jeunes qui partent Â» explique cette maman, qui, en signe d’hommage, porte la photo de Laureen et Mathis dans son dos. « Nous ne sommes pas à l’abri de vivre un tel drame. J’ai deux enfants, âgés de 17 et 9 ans. Je me dis qu’ils auraient pu aussi perdre la vie dans de telles circonstances» ajoute Sylviane. « C’est difficile d’en vouloir à quelqu’un. C’est le destin Â» complète Sabrina, sa voisine. La solidarité envers les familles est également évoquée dans le cortège. « Je suis là pour montrer  mon soutien aux  familles. Leur dire que l’on est à leurs côtés et que l’on pense bien à elles Â» ajoute Fabienne.

De nombreux jeunes présents

De nombreux adolescents avaient également fait le déplacement. « Ce rassemblement est émouvant et très triste Â» explique siméon (14 ans). Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous voulions prouver que tous les collégiens d’Aubrac étaient soudés et là. Au collège, nous avons manifesté notre soutien en déposant des roses, des dessins et des banderoles dans le hall Â». Erwan pense également à Mathis, qu’il côtoyait régulièrement au collège. « Il avait toujours le sourire. Je le voyais souvent au collège. Je lui disais souvent bonjour. Il était très sympa. Je suis venu pour les deux. Ils ont perdu la vie à 12 et 15 ans... Â» conclut l’adolescent.