Du haut de ses 19 ans, Virgile Piechocki vient de franchir une étape importante dans sa jeune carrière de footballeur. L’étudiant à l’UFR Staps de Besançon, défenseur solide chez les U19 Pontissaliens, vient de s’engager pour un an et demi avec le club professionnel de Reims. L’aventure commencera en janvier prochain.
Troisième d’une famille de quatre enfants, domicilié à Dommartin, Virgile fait partie de ces jeunes qui ont grandi à Pontarlier et que Jean-Luc Courtet et son staff ont su faire progresser. Après des débuts au RC l’Arlier, le footballeur rejoint le CAP football, à l’âge de 13 ans. Il suit le parcours de ses deux frères aînés, Romain et Cédric, qui ont, eux-aussi, porté les couleurs du club de football de la capitale du Haut-Doubs. Son parcours, ses expériences en U17 et U19 national et son savoir faire sur le terrain ont logiquement éveillé les regards sur lui. Deux clubs se sont montrés intéressés : le FC Sochaux Montbéliard et le stade de Reims. Ce dernier a finalement eu les faveurs du jeune haut-doubiste, qui a également passé des tests de sélection à St –Etienne. « Les Verts souhaitaient me revoir en janvier avant de statuer sur mon sort » explique-t-il.
Un contrat d’un an et demi
« Je m’engage pour un premier contrat de six mois qui se poursuivra par un contrat de stagiaire professionnel d’un an. C’est un essai. S’il est concluant, il pourra se prolonger. Sinon, ça s’arrêtera là » commente Virgile, qui ne veut surtout pas se mettre la pression. « C’est une opportunité à laquelle je ne m’attendais pas. Je préparais une carrière dans le sport avec l’envie de devenir coach sportif. C’est lors d’un match de championnat que les entraîneurs m’ont remarqué et ont pris les premiers contacts » ajoute-t-il avec simplicité. Il n’y a pas de doute, le jeune homme a la tête sur les épaules. « Je vais y aller en faisant ce que je sais faire. Je n’ai rien à perdre ». Il sait aussi qu’il peut compter sur sa famille pour l’épauler et l’aider à réussir. « Mes parents sont derrière moi. Ils ont accepté que je mette de côté mes études. Mon père me conseille et m’aide à prendre les bonnes décisions. Il n’a pas hésité à prendre une semaine de congés pour m’accompagner à Reims. C’est rassurant » poursuit-il. Avant de conclure : « J’ai le bon âge pour tenter ce challenge. Il y a quelques années, je pense que je n’aurais pas été prêt à quitter mes potes et ma famille pour le football ». Tous nos vœux de réussite à ce jeune prometteur footballeur.































