A Pontarlier, certains locataires de l’immeuble, situé au 20 rue de la rocade Georges Pompidou, sont à bout. Ils voient petit à petit leur bâtiment se détériorer et ils regrettent le manque d’enthousiasme de l’agence immobilière Pontim et le propriétaire des lieux pour engager des travaux.
La chaudière ne fonctionne plus correctement, certains appartements connaissent des fuites d’eau, le toit est une véritable passoire, la cage d’escalier est sale et peu accueillante... . Bref, la situation est préoccupante. Selon certains locataires, personne ne semble s’en inquiéter. Jean Bernard Nevet est l’un de ces locataires insatisfaits. Depuis pratiquement une semaine, le retraité n’a plus de chauffage. Heureusement, il lui reste de l’eau chaude mais en cette période de l’année, vivre avec moins de 10° dans son appartement n’est pas chose facile. Alors, il téléphone, il harponne ses interlocuteurs, « mais rien ne se passe ». Contactez hier par notre rédaction, les responsables nous avaient pourtant assuré que ce matin une entreprise allait intervenir pour réparer la panne mais, une nouvelle fois encore, le local de la chaufferie est resté fermé.
« Les pompiers sont intervenus à trois reprises »
Depuis février dernier, les pompiers sont intervenus à trois reprises pour régler le problème de la chaudière. Cette dernière dégageait d’importantes fumées. « Etant donné que ses pieds sont détériorées, les secours l’ont callée comme ils pouvaient pour éviter un nouvel incident » explique Mr Nevet. « Regardez, je suis même obligé de colmater les fuites d’eau au grenier avec de la sciure pour éviter des désagréments dans mon appartement » explique-t-il. « Les chéneaux sont à bout de course. Ils fuient sans cesse La toiture n’est plus aux normes. Les jours de pluie, je suis obligé d’aller avec un parapluie dans ma cave » ajoute le septuagénaire. Même chose pour ce jeune couple qui vient d’emménager. « On nous avait assuré que le problème de la fuite d’eau serait réglée à notre arrivée. Il ne l’est toujours pas. Ce n’est pas normal. Si nous avions su... » explique la jeune femme. Les doléances sont nombreuses et cette situation catastrophique est sans doute à l’origine des nombreux conflits qui opposent les huit locataires présents.































