Ce vendredi, 18 élèves du lycée professionnel des Fontenelles, qui suivent une formation en sciences et technologies de l’agronomie et du vivant, vont s’envoler pour l’Estonie. Durant deux semaines, les jeunes vont participer à un chantier international qui leur permettra d’évoluer dans un nouvel environnement et de découvrir de nouvelles pratiques professionnelles.
« C’est une occasion d’aller découvrir un nouveau pays et une culture très différente, avec une population très accueillante. C’est aussi un moyen pour les jeunes de mettre à disposition leurs compétences techniques et professionnelles et d’en acquérir d’autres» explique Mme Vauthier, la directrice de l’établissement. Baptiste (17 ans) est impatient de pouvoir vivre cette aventure collective. L’adolescent en attend beaucoup tant au niveau personnel que professionnel. « Je suis très content de partir. On va pouvoir apprendre de nouvelles méthodes de travail. On part là bas pour aménager des terrains et des espaces. C’est une très bonne chose pour notre formation » explique-t-il.
26 agriculteurs estoniens accueillis au lycée
En Estonie, les lycéens seront accueillis dans une structure touristique. Un site, géré par Aïgar Piho, qui occupe également une fonction de responsable au sein de l’union des agriculteurs du sud de l’Estonie. Avant de regagner son pays avec le groupe de jeunes des Fontenelles, Mr Piho est venu passer quelques jours dans le Haut-Doubs en compagnie de 26 agriculteurs de son regroupement. Pour ces fermiers étrangers, l’objectif est de découvrir l’agriculture française. Pour ce faire, des sorties sont organisées. Des visites ont lieu dans des exploitations agricoles, des fruitières, ... . Les Estoniens se sont également rendus au fort Saint-Antoine, dans une distillerie ou encore dans une auberge. Selon Aïgar Piho, l’agriculture française est bien différente de celle de son pays. « En Estonie, pour survivre, les fermes sont beaucoup plus grandes. Certaines concentrent jusqu’à 2000 vaches » explique-t-il par la voix de Marilyne Greim, sa traductrice. Les visiteurs ont également constaté une exigence des professionnels locaux et des autorités françaises sur la qualité du lait et des productions qui en découlent. Après son passage en France, le groupe envisage de s’intéresser à l’agriculture suisse.































