Ce jeudi après-midi, les 3ès du collège André Malraux de Pontarlier ont découvert les métiers de la plasturgie. Un secteur en plein développement mais qui manque cruellement de main d’œuvre.
Pour intéresser les jeunes, leurs enseignants ont fait intervenir le camion de promotion des métiers de l’industrie. Cet outil pédagogique, doté d’un espace technique, appartient à la fédération de la plasturgie et des composites. Divisé en deux groupes, chaque jeune a ainsi pu découvrir ce secteur d’activité d’une manière théorique, avec notamment une présentation des formations qualifiantes dispensée par l’éducation nationale, et une approche pratique avec une démonstration du fonctionnement d’une presse à injection. « Les jeunes ont une image négative de l’usine. Les techniques ont pourtant beaucoup évolué. Ce n’est plus Germinal. C’est automatisé. Il y a des pièces très techniques, très complexes à faire. Il existe des métiers divers et variés. C’est ce que nous essayons de leur montrer » ajoute Sophie, qui fait partie de l’équipe d’animation du dispositif.
Trouver sa voie
D’ici quelques mois, les élèves de 3è devront faire connaître leur premier choix d’orientation. Un moment compliqué qui se prépare. C’est la raison pour laquelle les établissements scolaires mettent en place des actions pour aider les jeunes et leurs familles à faire les bons choix d’orientation. « Nous nous sommes aperçus que les élèves de troisième ont des choix importants à prendre et qu’ils n’ont pas toutes les cartes en main pour décider » explique Mme Brugherra, enseignante au collège Malraux. « La plasturgie, comme d’autres métiers de l’industrie, sont inconnus des jeunes. Ces interventions leur font découvrir en quoi consiste le métier et les formations qui le concerne ». explique le professeur de technologie. Kenan fait partie de la classe de 3è découverte professionnelle. Cette classe thématique lui permet de réaliser des stages en entreprise. « C’est important. Si on ne sait pas ce que l’on veut choisir ou que l’on se trompe, c’est très embêtant pour notre avenir» conclut l’adolescent.
