Ce dimanche, le Groupement d’Exploration Subaquatique de Pontarlier (GESP) organise une grande journée de découverte sur le lac Saint Point. Encadrés par Alexandre Beuque et Philippe Signoret, deux instructeurs-moniteurs diplômés, les apnéistes francs-comtois étaient invités à venir découvrir l’apnée en profondeur.
A cette occasion, plusieurs ateliers sont organisés : l’atelier de poids constant, qui consiste à descendre et remonter une distance à la force des palmes, l’atelier de poids variable, qui propose de descendre une longueur à l’aide d’un poids de 8 kilos puis de remonter à la force des palmes et la gueuse lourde. Ce dernier exercice consiste à descendre une distance sur une gueuse (un appareil lesté (entre quinze et trente kilos), fixé sur un câble et pouvant se déplacer verticalement), puis de remonter grâce à un ballon rempli d’air. Cette mise en situation, largement mise en valeur dans le film « Le Grand Bleu », procure de belles sensations. La remontée en surface se fait à une vitesse assez importante. C’est super drôle à faire » explique Mr Beuque.
Habitués à pratiquer leur sport en piscine, les licenciés peuvent ainsi diversifier leur pratique. Si l’appréhension était palpable en début de séance, le plaisir est très vite apparu. « Ca permet de découvrir quelque chose de différent et de faire d’autres exercices » explique Alexandre Beuque. Et de poursuivre « A la piscine, on va travailler le temps d’apnée, les longueurs ou le statique. La profondeur offre d’autres sensations. C’est plus la résistance à la pression qui va jouer ». Ce dimanche matin, la compétition a été mise de côté. La préparation à la Coupe de Franche-Comté, dont la première manche se tiendra le 6 décembre prochain à Pontarlier, reprendra dans quelques jours. « On est vraiment sur le loisir. Il n’existe pas de compétition, à part pour le poids constant, mais cela concerne des niveaux plus élevés » explique le moniteur Haut-Doubiste qui devrait, l’été prochain, participer à une épreuve identique à Nice.
On ne badine pas avec la sécurité
L’apnée est un sport dangereux. Elle ne se pratique jamais seul. « Même si on le fait dans sa baignoire » précise Alexandre Beuque. « Nous attachons beaucoup d’importance à la sécurité. Le risque principal dans l’eau est la noyade. C’est pourquoi, dès les premiers baptêmes, nous sensibilisons les pratiquants à ce danger » ajoute Philippe Signoret. Et de conclure : « Avec le public que nous avons aujourd’hui, l’autonomie n’est pas d’actualité. La séance est assurée par des moniteurs diplômés, disposant au moins d’une qualification de moniteur entraîneur. En fonction des objectifs de la journée, on va peut être se limiter à quinze mètres, mais il est possible de descendre jusqu’à 32 mètres.
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