Depuis 2004, une journée de solidarité a été instaurée le lundi de Pentecôte , un an après la canicule qui avait fait 15.000 morts en trois semaines en France, afin de financer les aides aux personnes âgées.
Le principe ? L’employeur verse une contribution de 0,3% de sa masse salariale aux Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (Urssaf). Pour que cela ne pèse pas sur les entreprises, les salariés travaillent un jour sans être payés.
La mesure a été assouplie en 2008. La journée de solidarité a été conservée mais s'organise à la carte dans chaque entreprise. Les deux tiers des salariés français ne devraient pas travailler aujourd’hui.
Chaque année, on évalue à 2,5 milliards les sommes collectées afin d'aider les personnes âgées en résidentiel ou à domicile ce qui représente donc un total d'un peu moins de 26 milliards depuis 2004.































