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Pontarlier : Les lycéens présentent leur exposition sur la liberté de la presse

Dans le cadre de la semaine de la presse, qui s’est déroulée en mars dernier, la classe de seconde « système électronique numérique Â» du Lycée Professionnel Saint Bénigne de Pontarlier a travaillé, en compagnie de son professeur de français, sur une exposition sur la place de la presse dans le monde et en France. Le fruit de ce travail est actuellement présenté dans les couloirs de l’établissement scolaire.

A travers des dessins, des affiches, des infos graphiques et des textes explicatifs, cette exposition évoque les notions de liberté et de censure. Elle invite également les adolescents à décrypter l’information et à porter un regard critique sur la manière dont les médias la traitent au quotidien. En évoquant le terrible attentat contre « Charlie Hebdo Â», le groupe a développé ces différents points. « Je ne comprends pas leur acte. Ce n’est pas normal de se faire tuer en faisant son travail. Ces journalistes ne faisaient qu’informer. Se faire tuer pour une telle cause, ça me choque Â» explique Guillaume, qui a réalisé une carte sur la cyber censure. « Il s’agit d’une carte du Monde qui présente la manière dont les pays régissent les contenus internet Â» explique le jeune homme. Ainsi, l’adolescent a pu faire le constat que tous les pays, dont la France, réglementaient, avec plus ou moins d’autorité, les informations et les sites qui circulent sur la toile.

« La presse fait partie intégrante d’une démocratie Â»

Pour monter cette exposition, le groupe a cherché des caricatures sur internet, qu’il a ensuite essayé de comprendre pour être capable de les expliquer, par écrit, aux autres jeunes de l’établissement scolaire. Les lycéens ont apprécié ce projet. Ils ont compris l’importance du travail des journalistes et d’une presse libre. « C’est capital. La liberté de la presse permet aux gens de s’informer. Elle fait partie intégrante d’une démocratie. Elle permet aux gens de se forger une opinion et de mieux comprendre les évènements du monde » conclut Alban.