Ce mercredi matin, à Pontarlier, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté (CHIHC) et le Lycée Professionnel Toussaint Louverture ont signé une convention qui engagent les deux établissements dans la formation des jeunes en ASSP ( Accompagnement Soins et Services à la Personne).
Ce document, pensé et rédigé par les enseignements et le personnel de l’hôpital, clarifie les obligations et les attentes de chacun dans le cadre de ce partenariat. L’objectif principal étant d’améliorer la qualité de la formation et la prise en charge des jeunes stagiaires. Concrètement, cette convention formalise l’accueil de lycéens en stage, prévoit la visite de l’hôpital par des groups d’élèves, des rencontres entre professeurs et professionnels et des interventions de professionnels auprès des jeunes. Il est également établi que l’établissement scolaire peut accueillir des temps de formation du personnel de l’hôpital dans son enceinte avec la mise à disposition du matériel pédagogique et l’intervention de lycéens dans les Ehpads du CHIHC pour animer des groupes de personnes âgées.
Des formations adaptées au monde professionnel.
Les deux établissements semblent se féliciter de ce nouveau partenariat, qui a été signé sur trois ans. Pour Olivier Volle, le Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté , « il est essentiel de participer à la formation de ces futurs professionnels ». « Nous recherchons régulièrement des professionnels. Notre intérêt est qu’il soit le mieux formé possible. Il est également de notre devoir de nous inscrire dans une politique de formation des jeunes » explique t’il. Pour Damien Péchard, le Directeur du Lycée Professionnel pontissalien, « Cette convention est un plus pour la qualité des formations dispensées aux jeunes. Nous voulons que nos élèves sortent avec de réelles compétences, adaptables au monde professionnel, dès la fin de leur cursus ». Un objectif presque déjà atteint puisque chaque année, sur l’ensemble des jeunes qui quittent l’établissement dans cette formation, « tous ont un projet où un emploi », selon Mr Péchard.
