Les transports scolaires entre Nods et Pontarlier semblent posés quelques problèmes. Alors que depuis la rentrée, les parents constatent des bus surchargés, ce lundi, par manque de places, cinq jeunes se sont vus interdire l’accès à ce transport collectif par le chauffeur de la société Franche Comté Voyages. Du coup, ces collégiens et lycéens ont dû rejoindre leurs établissements scolaires respectifs par leurs propres moyens. Au Conseil Général, on explique que « dès la connaissance du problème, un second bus a été affrété mais que les familles concernées ont préféré conduire par elles mêmes leurs enfants dans les établissements scolaires ».
Des solutions vont être trouvées
Le Conseil Général du Doubs ne conteste pas ces dysfonctionnements. Néanmoins, il est bon de préciser qu’ils ne sont que ponctuels et ont surtout lieu le lundi matin. Par la voix de Mr Chartraire, son directeur de l’éducation et des transports, la collectivité locale explique que des contacts ont été pris avec le transporteur afin de trouver des solutions. « Comme il s’agit d’un nombre limité d’élèves, nous ne pourrons pas mettre en place un nouveau car. Nous sommes en train de voir pour que des cars qui vont sur Pontarlier, au départ de Besançon, puissent prendre, quand la situation se présente, des élèves sur le secteur de Nods » explique Mr Chartraire. Par ailleurs, la collectivité locale a demandé aux transporteurs de procéder à la vérification systématique des titres de transports des élèves « de façon à s’assurer que tous ceux qui montent ont bien l’autorisation ».
Priorité aux collégiens ?
Les parents dénoncent également l’organisation mise en place sur cette ligne qui n’assure pas forcément aux lycéens la possibilité de prendre les premiers cars pour le retour à la maison. « Dernièrement, mon fils, scolarisé à Xavier Marmier, s’est fait sortir du bus par un surveillant du collège Lucie Aubrac parce qu’il n’y avait plus assez de places pour les collégiens. Il n’a pas eu le temps de remonter à son lycée pour prendre le second bus. C’est inadmissible » explique cette maman en colère. Pour le Conseil Général, « il n’y a pas de priorité donnée aux collégiens. Il s’agit d’un circuit mixte ». Affaire à suivre.
