C’est une nouvelle étape qui se dessine pour le site Saint-Jacques à Besançon. Le CHU Minjoz s’apprête à céder l’endroit à la Ville de Besançon, qui va attribuer une concession d’aménagement à la SPL Territoire 25. Soit environ 6 hectares. Le coût de l’opération s’élève à 14 millions d’euros. Rappelons que la première transaction, réalisée en décembre en 2019, a échoué. La société Vinci avait dénoncé la promesse de vente, jugeant le coût des travaux de démolition trop excessif. La signature définitive n’a pas encore été actée. Elle le sera lors du prochain conseil municipal bisontin, le 8 décembre.
Construire la ville de demain
La Ville de Besançon et Territoire 25 vont partir d’une nouvelle page blanche pour penser ce nouveau quartier Saint-Jacques Arsenal. Pour l’heure, Anne Vignot, la maire bisontine « ne se refuse rien ». La seule exigence portera sur la capacité du projet à « développer une offre de logements pour tous ». Les habitants seront associés à cette réflexion dès le début d’année prochaine
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Un lieu chargé d’histoire
Toute la complexité du projet consistera à réhabiliter le site, tout en conservant le patrimoine existant. Le programme prévoit 36.000 m2 pour du logement. Mais d’autres projets, tournés vers la culture et l’animation des lieux ne sont pas exclus. Rappelons que la Grande Bibliothèque universitaire et d’agglomération du Grand Besançon y aura également toute sa place.
L'interview de la rédaction/ Denos Leroux, président de Territoire 25
La programmation des travaux
Selon un premier calendrier établi, les premières démolitions seront effectuées l’année prochaine. Dans le courant de l’année 2024, il est prévu le début de certaines rénovations pour les transformations en logements. Dans une dizaine d’années, un nouveau quartier devrait voir définitivement le jour à Besançon. D’ici là , le CHU aura transféré l’intégralité des services encore existants à Minjoz, principalement liés à la psychiatrie. Un nouveau bâtiment sera alors opérationnel pour permettre l’accueil des patients. Les étudiants masseurs kinésithérapeutes suivront également le mouvement
L'interview de la rédaction / Emmanuel Luigi, directeur par intérim du CHU Minjoz