Le résultat est tombé ce dimanche 24 avril à 20h : Emmanuel Macron est réélu à la présidence de la République pour un second mandat, en l'emportant à 58% contre 42% face à Marine Le Pen. Malgré ce résultat « attendu » pour certains, la course aux élections législatives, qui auront lieu les 12 au 19 juin prochains, est lancée.
« Un vote par dépit »
Revenant sur le résultat de dimanche soir, Matthieu Guinebert, le secrétaire départemental de la fédération du parti communiste français du Doubs, pense que « les français souffriront encore pendant 5 ans », mais cet épilogue a néanmoins permis « d'éviter le pire, le fascisme et l'anti féminisme primaire ».
L'abstention record (28,2%) démontre, selon le conseiller municipal bisontin, un « vote par dépit » des Français. Ajoutant qu’« ils ne choisissent plus mais qu’ils rejettent ».
Obtenir une majorité au Parlement
Prochain objectif en vue pour les différents partis politique : les élections législatives qui se dérouleront en juin prochain. Ces futures élections sont importantes afin « d'obtenir une majorité de parlementaires de gauche à l'Assemblée Nationale et donc d'exercer un contre-pouvoir ». Si cette possibilité se confirme, elle permettra, selon l’élu communiste, d’aborder différentes questions comme notamment « l'augmentation du pouvoir d'achat et les droits des travailleurs ». Cependant pour y arriver les différentes composantes de la gauche vont devoir « être intelligentes », travailler et discuter ensemble tout « en se respectant ».
L'interview de la rédaction :