Ce samedi, dans le cadre du programme d’actions de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, deux évènements forts de ces trois semaines d’animation se sont tenus ce samedi après-midi.
Tout d’abord, en présence notamment d’Anne Vignot, maire de Besançon, et de nombreuses autres personnalités du monde associatif et de l’état, la statue d’Henriette de Crans a été inaugurée. Réalisée par l’artiste Anne-Valérie Dupont, cette œuvre a été installée en plein cœur de la promenade Chamars. Rappelons que cette femme a été accusée de sorcellerie et brûlée à Chamars en 1434. Elle fut, comme d’autres, victimes d’erreurs judiciaires nées d’un complot misogyne, du XVè au XVIIè siècle. Cette réalisation s’inscrit dans un parcours pensé par l’historienne Brigitte Rochelandet. Ces actions de sensibilisation vont se poursuivre. La Ville de Besançon voulant érigé d’autres statues. Celles de Colette et Jenny d’Héricourt sont au programme.
Quelques minutes plus tard, près de 300 personnes, des hommes et des femmes, ont participé à une marche contre les violences sexistes et sexuelles à l’appel de #Noustoutes. Les manifestantes et les manifestants sont venus demander une politique ambitieuse pour lutter contre ce fléau de société et des moyens, à hauteur d’un milliard d’euros, pour décliner de véritables actions pour une meilleur prise en charge ,un accompagnement et une aide en direction des victimes et de leurs enfants. Il est également demandé aux services de police, de gendarmerie et à la justice de mieux prendre en compte les situations et les appels à l’aide.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Maire de Besançon