Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) et cinq autres associations ( CICS, Amnesty Internationale, le Nid, Léo Lagrange et Solidarité Femmes) organisent un temps d’information et de sensibilisation dans différentes structures sociales et administrations de la ville de Besançon. Pour cette nouvelle édition, ce lundi, un escape game, présentant Gisèle Halimi et son œuvre, à travers ses combats pour le droit des femmes, la légalisation de l’avortement et la criminalisation du viol, s’est tenu au sein de la cité administrative Viotte. Cette action était destinée aux fonctionnaires qui y travaillent. Elle fait suite à l’intervention qui s’est tenue à l’école de la deuxième chance et à celles à venir à la mission locale.
L'interview de la rédaction : Mélody Goux, juriste au CIDFF du Doubs
Les participants sont invités à résoudre des énigmes, leur délivrant des codes, qui leur donneront des informations utiles pour retrouver l’héritage de Gisèle Halimi. A travers cette démarche, Mélody Goux, juriste au CIDFF du Doubs, entend sensibiliser un public varié, qu’il s’agisse des agents des services de l’état, mais aussi les jeunes. La jeunesse fait partie de cette catégorie de personnes qu’il est important de sensibiliser. Certains sont parfois très éloignés et réfractaires à ces enjeux. Chiffres à l’appui, Anne Vignot, Maire de Besançon, rappelle qu’une nette régression sur les conditions des femmes est enregistrée au XXIe siècle. Depuis le début de l’année, 122 féminicides ont eu lieu en France. Les violences sexuelles et conjugales, notamment sur des femmes enceintes, sont en constante augmentation.
L'interview de la rédaction : Mélody Goux, juriste au CIDFF du Doubs