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Législatives : Lucas Boillot appelle à faire barrage au Rassemblement National

Publié le 02 Juil. 2024 à 15:07
Tags: Politique | lucas boillot | legislatives 2024 |
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Législatives : Lucas Boillot appelle à faire barrage au Rassemblement National Lucas Boillot

Arrivé en quatrième position avec 12,4% des voix, Lucas Boillot, le candidat de l’ancienne majorité présidentielle n’est pas parvenu à se qualifier pour le 2è tour des élections législatives dans la cinquième circonscription du Doubs . Le jeune candidat (23 ans) tient à remercier « les plus de 7.000 électeurs » qui lui ont apporté leur suffrage. Dans un contexte très serré, avec seulement un écart de 851 voix entre Annie Genevard, la députée LR sortante, et Florianne Jeandenand, la candidate du Rassemblement National, M. Boillot appelle, « en responsabilité, à faire barrage à la candidate d’extrême droite au second tour ».

L'interview de la rédaction

« C’est la position de la Majorité Présidentielle et du Premier Ministre : pas une voix ne doit aller au Rassemblement National » explique le jeune macroniste, originaire du Russey. Sans jamais prononcer le nom d’Annie Genevard, il appelle précisément « à voter contre la candidate RN de la cinquième circonscription du Doubs ». « Ce parti et les idées qu’il véhicule me font peur » admet-il. Et de poursuivre : « on sait très bien que lorsque l’extrême droite est au pouvoir, elle y reste. On assiste également à un recul du droit des femmes, des droits des minorités et à une dégradation de l’état de droit. La France, dans laquelle je me projette, ne se fait pas avec l’extrême droite. Ce n’est pas la France que je veux » ajoute-t-il. C’est la raison pour laquelle, il appelle « la candidate Les Républicains à se positionner clairement face au RN au niveau local et national, par respect pour ses électeurs ».

L'interview de la rédaction

Quel avenir politique ?

Pour l’heure, Lucas Boillot ne pense à aucune autre échéance électorale. « Il convient, tout d’abord,  de se projeter dans l’élection dans laquelle nous sommes. On verra ce qui se passera par la suite » dit-il. Et de terminer : « Si l’on se projette d’élection en élection, on perd le sens de son engagement. Pour l’instant, c’est une passion. Si on commence à se projeter trop loin, cela devient malsain. Pour moi, la politique, c’est une passion. Ce n’est pas un métier ».

L'interview de la rédaction

Dernière modification le mardi, 02 juillet 2024 17:04