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Selon la SNCF, la circulation ferroviaire sera « normale » ce week-end, avec quelques perturbations localisées. Cette situation s’explique par une grève des aiguilleurs. Ces professionnels, chargés de réguler la circulation sur le réseau, sont appelés à cesser le travail par le syndicat Sud-Rail ce vendredi 23 et ce samedi 24 février. Il est notamment demandé « un vrai plan massif d’embauches et une majoration de la prime opérationnelle de circulation, passant de 60 euros actuellement à 300 euros ».

Concernant la situation des 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Belfort et Besançon, le tribunal de commerce de Bordeaux a mis, ce mercredi, sa décision en délibéré au 20 mars prochain. Le plan de sauvegarde a été examiné ce mercredi 21 février. L’ensemble de ces 26 enseignes emploient environ 1.000 salariés, dont 75 à Besançon.

L’assurance chômage a révisé hier sa prévision d’excédent pour 2024. La conjoncture économique et la moindre compensation par l’Etat d’exonérations de cotisations ont ralenti son désendettement. Selon l’UNEDIC, l’excédent financier ne devrait atteindre qu’un peu plus de 1 milliard d’euros en 2024, contre encore 5 milliards prévus en septembre dernier, avant de repartir à la hausse en 2025.  

Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé, ce lundi,  la mise en place dès 2024 d’une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation. Précisons que cette mesure s’inscrit dans les 10 milliards d’économies supplémentaires, annoncés dimanche soir par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.

A quelques jours de l’évènement parisien, les agriculteurs continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, dénonce « une situation encore trop brouillonne ». « On a du mal à voir le calendrier. Lorsque l’on rencontre l’administration départementale, il n’y a pas plus d’information que cela. On se doit de surveiller cette situation, comme le lait sur le feu » explique-t-il.

Alors qu’Emmanuel Macron doit prochainement recevoir les présidents nationaux de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les représentants syndicaux et leurs militants restent très attentifs. De la qualité des échanges dépendra les actions à venir au salon. Les professionnels de la terre ne souhaitent pas gâcher la fête et la belle vitrine que leur activité représente aux yeux des Français. Il n’empêche que leur patience est mise à rude épreuve. « Nous verrons,  en fonction de ce qui a pu être dit, comment nous nous positionnerons syndicalement pour ce salon de l’agriculture » narre M Dornier. « Le salon est une vitrine que l’on veut maintenir. On peut s’attendre à un accueil très tendu vis-à-vis des politiques » poursuit l’agriculteur, qui rappelle que l’évènement était « une deadline » qui avait été fixée au gouvernement pour avoir des réponses très concrètes. Et de terminer : « on ose espérer que ce sera un effet levier et que des mesures seront annoncées pour donner davantage de perspective aux agriculteurs ».

L'interview de la rédaction / Florent Dornier

 

Les salariés des 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort, propriétés du sulfureux milliardaire Michel Ohayon, restent dans l’expectative, après le renvoi au 21 février prochain, par le tribunal de commerce de Bordeaux,  de l’audience concernant l’examen final du plan de sauvegarde de ces différents  sites français.  Un millier de salariés sont concernés et s’inquiètent pour leur avenir.

La SNCF a publié ce matin l’état de circulation des trains durant le mouvement de grève des contrôleurs. La mobilisation débute ce jeudi soir, à 20h, et se terminera lundi matin, à 8 heures. En Bourgogne Franche-Comté, seules les lignes TGV seront perturbées. Le trafic des TER Mobigo sera normal ce week-end. La SNCF  recommande aux voyageurs de vérifier la circulation des trains la veille à 17h sur les sites et applications habituels.

Dans le cadre du mouvement de grève des contrôleurs de la SNCF, prévu les 16, 17 et 18 février, la direction de l’entreprise a annoncé, lors d’un point presse , qu’un train sur deux circulera en moyenne ce week-end en France. Interrogé sur cette mobilisation, Patrice Vergriete, le ministre des Transports, s’est dit « surpris » par cette mobilisation. Ajoutant, qu’il « avait été acté par la direction des primes et des augmentations de salaires qui feraient envie à beaucoup de nos concitoyens ».

Ce mardi, à  la salle des fêtes de Saint-Vit, à l’invitation de Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, et Ludovic Fagaut, son 1er vice-président en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale, un petit-déjeuner était organisé sur le thème « Du RSA à l’emploi ». Cette rencontre, avec les partenaires du département du Doubs, avaient pour mission de présenter les actions de la collectivité et ses engagements auprès des bénéficiaires pour atteindre cet objectif.

En 2023, la collectivité a enregistré 12.100 bénéficiaires du RSA.  Soit un engagement financier de près de 80 millions d’euros. Pour Ludovic Fagaut, « le retour à l’emploi » est une priorité. La classe d’âge des 25-39 ans est particulièrement visée. Elle représente plus de 50% des personnes accompagnées. Trois parcours sont mis en place pour aider ces différents publics . Ils tiennent comptent de la situation personnelle de chacun et de sa capacité à s’insérer dans un dispositif.

L’objectif est d’accompagner au mieux pour identifier les freins  d’accès à l’emploi. Autrement dit « travailler le projet professionnel en même temps que la résolution de freins sociaux ».  Ainsi des équipes de travailleurs sociaux, conseillers d’insertion et  coachs de filières sont mobilisés pour répondre à cet enjeu sociétal. C’est l’ensemble des dispositifs et des moyens humains déployés qu’a voulu mettre en exergue la collectivité départementale durant ce temps d’échange et de rencontre, placé sous le signe de la convivialité.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

Les infirmiers libéraux ont mené plusieurs opérations escargots ce lundi. Elles se sont tenues dans plusieurs grandes villes de France, dont à Dijon. Les manifestants dénoncent « la paupérisation de leur profession ». Ils réclament notamment une revalorisation de leurs actes. Une nouvelle action est prévue ce samedi. Le collectif appelle tous les infirmiers libéraux à se mobiliser.