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Le tribunal de commerce de Bordeaux examinera,  le 14 février,  le plan de continuité de la vingtaine de magasins de l’enseigne Galerie Lafayette, placés en procédure de sauvegarde en 2023, et détenus par le sulfureux homme d’affaires Michel Ohayon. Les sites de Besançon et Belfort en font partie. 876 salariés sont concernés. Soulignons que l’homme d’affaires bordelais,  endetté à hauteur de 153 millions d’euros, a été contraint de céder Go Sport. Camaïeu, qu’il avait racheté également, a été liquidée en septembre 2022.

Treize syndicats, dont Alliance et Unsa-Police, appellent à un « jeudi noir » pour réclamer des mesures exceptionnelles pendant la période des Jeux Olympiques 2024, à Paris, cet été. Dans la région, un rassemblement doit se tenir ce jeudi matin, à 10h, à Dijon, devant l’hôtel de police.

En raison d’un préavis de grève de la société Mobilités Bourgogne Franche-Comté, le réseau Ginko péri-urbain sera perturbé toute la journée du lundi 15 janvier. Pour tout savoir sur les difficultés à prévoir : www.ginko.voyage ou l’appli Ginko Mobilités ( rubrique infos trafic) ou  03.70.27.71.60

Selon les propos dernièrement tenus par Patrice Vergriete, le ministre délégué au Logement, des crédits supplémentaires seront engagés pour « renforcer le système d’hébergement d’urgence ». La rallonge devrait s’élever à 120 millions d’euros. Pour le ministre, cette enveloppe doit notamment servir à répondre aux besoins urgents, notamment pour accueillir les femmes er les enfants à la rue.

Comme chaque année, la Ville de Pontarlier lance son appel à projets « Politique de la ville ». Associations, entreprises, collectivités, … peuvent candidater et proposer des actions dans différents domaines : le développement éducatif, le social, la culture, le sport, … , qui se déclineront dans trois secteurs de la cité du Haut-Doubs : le Grand Longs Traits, les Pareuses et Berlioz.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.ville-pontarlier.fr/page/vivre-a-pontarlier/vie-quotidienne-2/cohesion-sociale-et-solidarites/engagement-quartiers-2030  Par ailleurs, Un dossier de demande subvention devra être déposé sur la plateforme DAUPHIN pour chaque projet présenté au plus tard le 28 janvier 2024 à l’adresse suivante :  https://usager-dauphin.cget.gouv.fr 

Deux quartiers bisontins font désormais partie de la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les quartiers de Battant et des Hauts de Saint-Claude y apparaissent désormais. Le nouveau décret est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Rappelons que la France Métropolitaine compte près de 1.400 sites classés quartiers prioritaires de la ville. En 2024, 111 quartiers rejoignent cette nouvelle liste, 40 en sont sortis.

Ce reclassement permettra aux habitants de ces quartiers de bénéficier des dispositifs de la politique de la ville, notamment en matière fiscale et autour des enjeux éducatifs, d’emploi, d’insertion et de développement économique.

Eric Alauzet et Laurent Croizier, les députés doubistes de la majorité présidentielle viennent d’écrire à Bruno Le Maire pour l’informer de la situation des salariés de Besançon du groupe Casino, qui connaît actuellement une restructuration. Les deux parlementaires lui indiquent que 400 emplois directs sont concernés par cette situation. Ils lui demandent de porter un regard particulier sur la sauvegarde des emplois. Alertés par des salariés,  les deux élus anticipent une restructuration qui pourrait devenir  « une catastrophe sociale ».

Un rassemblement est prévu ce mercredi, à 16h30, devant la préfecture du Doubs. A cette occasion, le groupe des 9 national, composé de syndicats de la fonction publique et d’associations de retraités, déposera une série de pétitions, demandant une augmentation des pensions de retraite de 10%. Une délégation devrait être reçue en préfecture.

Ce mardi après-midi, à l’appel de l’intersyndicale, un rassemblement s’est tenu devant le centre hospitalier de Novillars. Syndicats et personnel veulent interpeller la population, leur direction et l’Agence Régionale de Santé  sur les moyens de l’établissement, notamment pour la prise en charge des patients dits « cas complexes », c’est-à-dire, qui ne dépendent ni de la psychiatrie, ni du médico-social, qui présentent un trouble  autistique.  « Nous ne disposons pas des moyens permettant de répondre aux besoins de ce profil spécifique de patients » explique Jan Szoblik, représentant CGT.

Selon ce dernier, malgré les nombreuses sollicitations effectuées, l’ARS n’est pas en mesure de donner de la visibilité sur des dispositifs qui seraient mieux adaptés pour répondre aux besoins spécifiques de ces patients et aux difficultés que les soignants rencontrent pour leur accueil au quotidien.

Vers une poursuite du mouvement

Les syndicats ne souhaitent pas en rester là. « Sans réponse factuelle de nos tutelles, nous continuerons de mener des actions. C’est notre mission de service public que de répondre aux besoins des populations quel qu’elles soient. Il n’est pas question de rester  les bras croisés » indique le représentant syndical. Il demande la mise en place d’une autre politique nationale et une autre considération pour les soins psychiques dans la société française. Selon M. Szoblik, les propos contradictoires du gouvernement « ne vont pas dans le sens des attentes et des besoins de ces professionnels ».

L'interview de la rédaction : Jan Szoblik, reptésentant CGT

Le Parlement a adopté hier, par un ultime vote au Sénat, la prolongation, jusqu’à fin 2024, d’une dérogation qui permet d’utiliser les tickets-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires. La proposition de loi avait été adoptée fin novembre. Le dispositif devait initialement s’arrêter à la fin de cette année.