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Parce qu’elle juge la situation « grave, pénalisante, stigmatisante et inquiétante », la CGT a lancé, ce jeudi, son comité de luttes des privé(e)s d’emploi et précaires. Une initiative soutenue par l’union départementale du Doubs et l’union locale de Besançon. Les syndicalistes dénoncent « des attaques et des actions régressives constantes dans le domaine du social ». Mathieu Van-Herzecle, le responsable de ce nouveau collectif, pointe des réformes régulières, qui « fragilisent et isolent les plus précaires ».

Aux dernières réformes de 2019 et 2022, s’ajoute la récente prise de parole de Gabriel Attal , justifiant de nouvelles mesures par « le besoin de réduire la dette publique ». Au registre des inquiétudes et du mécontentement : la réduction de la durée d’indemnisation ou encore la dégressivité de l’allocation chômage. « Trop c’est trop »,  pour ceux qui jugent que « l’effort de solidarité nationale est toujours porté par les mêmes personnes ». « Alors que les richesses sont une réalité dans ce pays ».

L'interview de la rédaction / Mathieu Van-Herzecle

Quels chantiers à mener ?

Le comité lance un appel à la mobilisation et invite celles et ceux, qui éprouvent des difficultés et qui se sentent isolés,  à prendre contact avec lui. Une campagne de lutte sera menée avant l’été. Le collectif tiendra également un stand, le 1er mai prochain,  dans le village syndical, qui sera installé sur la place Granvelle. D’autre part, des permanences seront assurées. Elles auront lieu à Audincourt et Besançon. Dans la capitale comtoise, les locaux de l’union départementale du Doubs (11 rue Battant) seront ouverts au public les 14 mai et 11 juin de 14h à 17h.

Les syndicats ont été informés ce mercredi du « projet de réorganisation »  du groupe Casino, qui a changé de distributeur. Entre 1.300 et 3.200 postes sont menacés, dont les 170 emplois que compte le site Easydis, la plateforme logistique bisontine. Une présentation détaillée du projet et des mesures d’accompagnement est prévue les 6 et 7 mai prochains.

Ce mercredi, dans le cadre du plan « Quartiers 2030 », le dispositif CitésLab de Besançon a rassemblé les acteurs de la création d’entreprise, de la formation, de l’emploi et de l’insertion professionnelle pour aider à la création d’entreprise dans les quartiers prioritaires Politique de la Ville. Après le Territoire-de-Belfort, l’opération s’est tenue dans le quartier Planoise. Ainsi, dans les coursives du Centre d’Affaires des Fabriques, les visiteurs ont pu participer à des ateliers et entendre des témoignages. L’objectif visé étant de sensibiliser davantage à la culture entrepreneuriale et donner des réponses aux questions que l’on peut se poser sur le sujet pour rassurer, diriger, conseiller et donner des clés pour surmonter les obstacles et mieux structurer son initiative.

De plus en plus de jeunes entrepreneurs

Pour son plus grand plaisir, Hinda Mehri, responsable du pôle « émergence » à BGE Franche-Comté, explique que sa structure accompagne de plus en plus de jeunes, âgés entre 20 et 24 ans, désireux de se lancer dans le monde de l’entreprise. Des interlocuteurs déterminés et présentant des projets loin d’être farfelus. Des jeunes entrepreneurs qui se questionnent, souhaitent rencontrer les bons experts et obtenir des aides précieuses. « Dans cette volonté de plein emploi, l’entrepreunariat est une solution possible car il permet de créer son emploi » explique Mme Mehri. Le commerce et le numérique font partie des domaines que questionnent ces jeunes gens. Un profil qui conviendra totalement à la future infrastructure, liée au numérique, qui devrait voir le jour à la fin de l’année 2025 dans le quartier, et qui tient pleinement à cœur aux élus de Grand Besançon Métropole.

L'interview de la rédaction : Hinda Mehri

L’intersyndicale SUD/FO fait savoir qu’elle maintient le préavis de grève, déposé pour demain, vendredi 12 avril. Suite à la réunion d’hier soir, avec la Direction Générale de la Ville de Besançon, le collectif poursuit  son action pour dénoncer le management de la nouvelle directrice des Musées du centre. Une enquête administrative a été demandée pour faire toute la lumière sur ce point, et notamment l’utilisation de moyens humains et matériels de l’établissement à des fins personnels. Un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, devant le Musée des Beaux-Arts.

Ce mercredi 10 avril, à 14 heures, le collectif Solmiré se mobilisera à Besançon pour alerter « sur la situation de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non scolarisés, à ce jour, par l’Académie de Besançon.

Ses militants tiendront une conférence de presse, à 14h, devant l’Inspection Académique. Il est expliqué « qu’une trentaine de jeunes est hébergée par la Ville de Besançon depuis le 4 octobre 2023. Une douzaine le sont  par la commune de Montfaucon,  depuis novembre 2023. Une vingtaine est accueillie à l’abri de nuit de Tarragnoz depuis janvier 2024. Quelques-uns sont à la Cassotte. D’autres chez l’habitant ».

L’intersyndicale SUD/FO  fait avoir que les agents des Musées du centre de Besançon seront en grève le vendredi 12 avril prochain. Ils souhaitent alerter sur les « dysfonctionnements liés au management de la nouvelle directrice ». L’intersyndicale dénonce une véritable « souffrance au travail » et un travail « en solitaire » de la nouvelle responsable, qui ne tiendrait pas compte « des réalités budgétaires, des missions des agents et de ses équipes ». En parallèle de cette démarche, il a été demandé qu’une « enquête administrative soit menée de façon neutre et indépendante à ce sujet ». Il est regretté qu’Anne Vignot n’ait pas encore répondu favorablement à cette démarche.

En annonçant un durcissement des règles de l’assurance-chômage, Gabriel Attal, le Premier Ministre, a mis le feu aux poudres. Sa majorité, et en premier lieu Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée Nationale, s’est montrée divisée sur le sujet. Les syndicats n’ont pas tardé à monter au créneau. Tout comme les associations militantes, parmi lesquelles AC ! Agir ensemble contre le chômage. Ce collectif s’est rassemblé ce matin, à Besançon,  devant le site Témis de Pôle Emploi pour informer les chômeurs sur le sujet.

Depuis 2017, date d’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, quatre réformes du régime de l’assurance chômage ont été enregistrées. Le nouveau raccourcissement de la durée de versement de la prestation des indemnités chômage, auquel s’ajoutent le renforcement des contrôles des demandeurs d’emploi, l’application de la réforme du revenu de solidarité active et la suppression de l’Allocation spécifique de solidarité, ne passent pas et inquiètent Alain Tamboloni, le président de l’association bisontine. D’autant plus qu’une grande précarité touche les premiers concernés.

L'interview de la rédaction : Alain Tamboloni

 

A compter de ce mardi 2 avril, 5,6 millions de foyers vont recevoir leur chèque énergie. Rappelons que cette aide a pour objectif d’aider les familles françaises, les plus en difficulté, à payer leurs factures d’électricité, mais également de gaz ou de fioul notamment. Son montant varie de 48 à 277 euros, en fonction des revenus ou de la composition du foyer. Cette aide est envoyée automatiquement aux bénéficiaires par voie postale ou via le site chequeenergie.gouv.fr

Plusieurs syndicats de l’Education nationale appellent à la grève ce mardi 2 avril pour demander « l’abandon des mesures du choc des savoirs ». Selon  eux, « les décrets et circulaires ne répondent pas aux vrais problèmes de l’école ». Ils pointent l’absence de mesures concernant « les sureffectifs, l’inclusion sans moyens, les salaires et l’insuffisance des recrutements ». A Besançon, un rassemblement est prévu à partir de 12h devant le rectorat de Besançon.

Hier, mardi, des syndicats d’enseignants, le SNES-FSU et Sud,  ont appelé à la grève pour le mardi 2 avril. Ils demandent l’abandon des mesures du « choc des savoirs », et notamment la mise en place des groupes de niveau au collège. Les syndicats entendent également dénoncer les salaires et les moyens accordés à l’école publique.