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Les récentes chutes de neige et la mobilisation des équipes ont permis l’ouverture du domaine skiable alpin de Métabief cette semaine. Le secteur Super Longevilles a ouvert ce jeudi 11 janvier. Depuis ce vendredi, c’est le secteur de Métabief qui a ouvert, et demain tout sera mis en œuvre pour que celui de Piquemiette ouvre également. La météo annonçant du beau temps, les skieurs devraient pouvoir profiter de très belles conditions de ski avec de jolis paysages enneigés.

Une étude, publiée dans « Nature Climate Change Â» explique que la quasi-totalité des stations de ski européennes est menacée par le manque de neige, dû au réchauffement climatique. Avec un niveau de réchauffement mondial à +3° plus de 90% des stations manqueront d’or blanc. 93% des stations en France. Dans l’Hexagone, les sports d’hiver créent 120.000 emplois. Il est également précisé que l’enneigement artificiel ne résoudrait pas vraiment la situation puisque 57% des sites seraient toujours menacés, malgré ce coup de pouce.

En raison d’un enneigement insuffisant, les organisateurs de la Transju’Jeunes ont décidé de reporter l’évènement. Tous les jeunes de 7 à 19 ans, amoureux de ski de fond, seront finalement attendus le 1er février sur la station des Rousses. Il faudra néanmoins que l’or blanc soit au rendez-vous à cette date. Ce qui n’est pas encore assuré. Les inscriptions sont de nouveau ouvertes jusqu’au mardi 17 janvier.

La neige se fait désirer cette année dans le Massif du Jura comme partout ailleurs. Néanmoins, cette absence n’a pas empêché la station de ski de Métabief d’ouvrir ses portes du 17 décembre jusqu’au 1er janvier. Si cette ouverture était inespérée, quelques skieurs ont pu dévaler les pentes du Morond malgré une cruelle absence de neige et des températures frôlant les 15 degrés. Mais les activités nordiques et de glisse ne sont pas les seules à être proposées dans le Massif du Jura. Pour Julien Vrignon, directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs, bien d’autres alternatives sont possibles. Sites touristiques, fromageries, activités de pleine nature, VTT, marche à pied, tout est possible dans une station qui tend à devenir une station 4 saisons au fil des années.

Ces dernières semaines, les pistes étaient d’herbe, légèrement parsemées de neige de culture. Les flocons n’auront pas abondé en cette fin d’année, mais pas de quoi tirer la sonnette d’alarme pour Julien Vrignon, tant les alternatives sont nombreuses, au sein d’une station « de montagne Â» et pas uniquement une station « de sport d’hiver ou de ski Â». Malgré une baisse de chiffre d’affaires par rapport au mois très enneigé de décembre 2021, le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs se veut rassurant. « Au regard des dix dernières années, ce manque de neige n’est pas une situation exceptionnelle. Parce que sur la période de Noël ou sur le mois de janvier, on l’a déjà connu, on l’a déjà vécu. On a déjà eu des Noël sans neige. Cette saison, on en a eu pendant la première semaine des vacances scolaires où on a pu pratiquer assez facilement le ski alpin. Sur la deuxième c’était un peu plus réduit. Par contre on n’a pas eu d’activités nordiques proposées. Et pendant ces vacances de Noël, on a eu une offre touristique qui a pu « profiter Â» de ce manque de neige. Le Fort Saint-Antoine a fait le plein tout comme de nombreuses autres activités en extérieur. On a même eu des activités de VTT proposées sur la dernière semaine des vacances de Noël qui ont trouvé leur public Â» explique Julien Vrignon. « Quand il n’y a plus, ou pas suffisamment de neige pour pratiquer, ça se répercute sur d’autres activités, en intérieur ou en pleine nature Â» souligne le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs.

« Le territoire du Haut-Doubs a quand même cette résilience qui est de plus en plus forte face à ce manque de neige. On est aujourd’hui sur un territoire qui est beaucoup plus réactif qu’il ne l’a été les années précédentes. Il y a cinq, dix ans, on était mois en capacité de réagir face à ce manque de neige. Et aujourd’hui, on se met en transition, et on transforme un peu notre modèle économique, tout en prenant en compte le changement climatique Â» Julien Vrignon, directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs.

S’adapter, le maître-mot

Si les images des webcams déposées aux sommets des stations du Massif du Jura manquent cruellement de blanc, alors qu'à la même époque l'année dernière les pistes étaient bien garnies, il faudra s’habituer à ces situations. A Métabief, le changement climatique et l’incertitude de la météo dirige désormais la station vers une station de montagne, et plus uniquement sur une station de sport d’hiver ou de ski. « Le modèle est en train de se transformer, et c’est plutôt de bon augure. Alors ça exige et ça oblige évidemment tout le tissu économique à s’adapter. C’est un travail de fond qui s’engage individuellement pour chaque professionnel, qui lui, doit se poser des questions. Ensuite il doit trouver des réponses, en associant parfois des prestataires d’accompagnement. En tout cas, ça oblige à travailler de manière collective, afin de trouver des solutions qui correspondent aujourd’hui aux besoins des clients, même face aux aléas climatiques Â» explique le directeur de l'office du tourisme du pyas du Haut-Doubs. C’est l’ambition de la station de Métabief : devenir cette station de montagne où l’on peut pratiquer des activités de pleine nature toute l’année, en fonction des saisons, des opportunités qui se présentent, avec ou sans neige, avec ou sans beau temps, en intérieur comme en extérieur. « Je dirais aux touristes de venir et de revenir ! C’est ce qui est intéressant, on a un territoire avec une très forte capacité de réactivité, afin de proposer des activités très rapidement, avec neige quand il y en a, et sans neige quand il n’y en a pas » souligne Julien Vrignon.

 

Au fil des années, le manque de neige dans les stations de moyenne montagne entraîne forcément de nombreuses conséquences. Sur le site du Larmont, à côté de Pontarlier, deux téléskis sont en train d’être démontés. Celui de l’Arcan et du Schuss. Les deux infrastructures datent des années 70 et 80.

 

La neige se fait de plus en plus rare dans le Haut-Doubs et les stations de moyennes montagnes en payent le prix. Le coût de fonctionnement des petites stations représente aussi des frais difficiles à assumer pour les collectivités. Le Larmont, ce massif surplombant Pontarlier, est une de ces victimes. Deux téléskis sont actuellement en train d’être démontés. L’opération devrait s’étendre sur deux semaines.

 

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Le premier, le téléski le Schuss de la marque Gimar Montaz Mautino, construit en 1970.

- Altitude de départ : 1044m et arrivée à 1140m.

- Longueur de la remontée : 374m.

- Vitesse : 3m/s.

- Débit : 600 personnes/heure

- Temps de trajet : environ 2:20 min.

- Le recyclage comprend 95% des pièces.

 

Mais aussi le téléski de l’Arcan, appareil de la marque Gimar Montaz Mautino, construit en 1981.

-Altitude de départ de 1050m et arrivée à 1073m.

-Vitesse 2m/s

-Débit 600 skieurs/heure

-Durée de la remontée environ 2,20 minutes

-Longueur de ligne 255m

 

Ludovic Poy, le dirigeant de l’entreprise Vertical Maintenance : 

 

Des moyens atypiques mis à disposition

 

Pour réussir à démonter des téléskis dans une zone particulièrement difficile d’accès, c’est une pelle-araignée, un engin très particulier et spécialisé dans ce type de manÅ“uvres qui a été employée par l’entreprise Vertical Maintenance. 

 

 

Le Pontissalien Oscar Lombardot a remporté ce samedi après-midi la mass-start des championnats de France de ski nordique à Prémanon. Il devance le champion jurassien Quentin Fillon Maillet. La troisième place revient à Antonin Guigonnat.

Par ailleurs, la Jurassienne Anaïs Bescond a dit aurevoir à la compétition. Elle termine néanmoins sur une bonne note en décrochant une belle médaille de bronze dans la mass-start. La première place a été ravie par Chloé Chevalier. Lou Jeanmonnot est en  argent.

Du 14 au 16 janvier 2022, la coupe du monde de ski de fond fera étape aux Rousses (39). Ces trois jours de compétition se disputeront au stade nordique des Tuffes. Cette avant-dernière étape du circuit à moins d’un mois des Jeux Olympiques de Pékin s’annonce déjà mémorable.

Le programme devrait être le suivant

- Vendredi 14 : sprint
- Samedi 15 : 15 km skate Hommes et 10 km skate Dames
- Dimanche 16 : 10 km classic poursuite Dames et 15 km classic poursuite Hommes