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Accusée par Laurent Croizier, le député du Doubs, « de défier l’autorité de l’état, de saccager l’espace public et de vouloir « casser du flic Â», « l’extrême gauche, selon les mots du parlementaire, a eu les oreilles qui ont sifflées. Séverine Véziès, membre de la coordination nationale de la France Insoumise, réagit à son tour à ces propos qui l’interrogent sur la volonté du député de la majorité présidentielle, ancien adversaire lors des dernières élections législatives.

« Je suis tout simplement de gauche. Je porte un programme de gouvernement et la révolution par les urnes. C’est-à-dire, la révolution citoyenne Â» explique Mme Véziès. Et de poursuivre : « je ne comprends pas ce qu’il veut dire par extrême gauche. En tout cas, je ne me sens absolument pas visée Â». Séverine Véziès souhaiterait que Laurent Croizier réagisse également médiatiquement sur d’autres faits ou d’autres violences qui gangrènent la société bisontine. « Je remarque  que M. Croizier réagit pour dénoncer, soi-disant, ce que ferait l’extrême gauche, sans que je sache vraiment de quoi il parle, mais il ne fait aucun communiqué quand il s’agit de pointer  les dérives et les violences qui sont menées par l’extrême droite à Besançon Â» argumente la militante de la France Insoumise.

Pour Séverine Véziès, Laurent Croizier fait partie de ces députés qui relaient localement « la dérive illibérale d’Emmanuel Macron Â». Elle justifie notamment ces propos par le souhait du parlementaire que  la subvention, accordée par la ville de Besançon à l’association Hop Hop Hop, lui soit supprimée. Il n’y a pas de doute ces deux formations politiques semblent irréconciliables.

L'interview de la rédactuion / Sévérine Véziès

 

Séverine Vézies, la responsable départementale de la France Insoumise du Doubs, a réagi à la prise de parole télévisée d’Emmanuel Macron de ce mercredi midi. Elle présente un Président de la République « hors sol Â». Elle juge son intervention méprisante, très éloignée de la crise sociale et des préoccupations des Françaises et des Français.

« Au lieu de jouer son rôle de garant des institutions, c’est-à-dire de jouer l’apaisement, il a continué le refrain habituel du mépris et de l’arrogance Â» explique Mme Vézies. Et de poursuivre : « il a encore parlé pour ne rien dire. Si ce n’est, ajouter de l’huile sur le feu Â». La militante bisontine souligne qu’Emmanuel Macron «  ne peut pas gouverner contre le peuple Â». « Quand on a 93% des actifs qui sont opposés à une réforme, on se doit d’écouter le peuple, qui est le seul souverain Â».

Dans ces condition, Séverine Véziès appelle plus que jamais à poursuivre la mobilisation. Elle invite le plus grand nombre à rejoindre les manifestations organisées dans la rue. Elle sera d’ailleurs présente, demain après-midi,  Ã  la manifestation qui se tiendra, à 14h, sur le parking Battant.

L'interview de la rédaction / Séverine Véziès

 

Le second tour des élections législatives n'a pas donné de majorité absolue à Emmanuel Macron, qui a remporté 245 sièges à l'Assemblée nationale. Dans ces conditions, la gouvernance de la France sera des plus périlleuses pour le Président de la République. Elisabeth Borne, la première ministre, a reconnu « une situation inédite ». Malgré sa défaite, Séverine Véziès, la candidate de la NUPES dans la 1ère circonscription du Doubs, se projette déjà dans la bataille politique qui s’annonce.

L’élue entend bien se mobiliser aux côtés de ses camarades élus pour s’opposer farouchement à la feuille de route gouvernementale. Elle croît également fortement à la mobilisation dans la rue pour mettre davantage en difficulté le chef de l’état et faire réagir les nombreux français qui ne sont pas allés voter.

L'interview de la rédactuon / Sévérine Véziès

A gauche, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté indique qu’elle apporte « tout (son) soutien Â» à Séverine Véziès et son suppléant Sami Fhima pour le second tour des élections législatives dans la 1ère circonscription du Doubs. « L’Assemblée nationale a besoin de député.e.s de gauche pour accélérer la transition écologique et lutter contre l’aggravation des inégalités Â» écrit Mme Dufay.

Séverine Véziès (48 ans – enseignante – mère de deux enfants)  et son suppléant Sami Fhima (38 ans – gérant de société et conseiller municipal à Serre-les-Sapins) ont officiellement lancé leur campagne pour les législatives de juin prochain dans la 1er circonscription du Doubs. C’est dans le quartier Planoise, place Cassin, devant la permanence du collectif, que le rendez-vous s’est tenu. Les deux candidats porteront les couleurs de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Social (NUPES).

VEZIES RAVACLEY PAULIN

Pour Sévérine Véziès, cet emplacement à Planoise est tout un symbole. Il démontre la volonté du parti «  de ne pas oublier les quartiers populaires Â». « Nous voulons faire entendre cette voix. La porter au sein de l’Assemblée Nationale Â» explique-t-elle.  S’opposant aux propos d’Emmanuel Macron, prononcés en 2017,   affirmant « qu’il y a en France  des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien Â», Séverine Véziès a conclu son intervention en lançant « ceux qui n’ont rien, sont tout pour nous Â».

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« Faire Barrage à Macron Â»

 

Sévérine Véziès a appelé le plus grand nombre à se mobiliser et aller à la rencontre des habitants de cette circonscription. « Le 3è tour de l’élection présidentielle s’annonce. Ensemble, on va construire un autre monde car un autre monde est possible Â» a-t-elle affirmé. Le blocage des prix pour les produits de première nécessité, ( nourriture, carburant, énergie), le SMIC à 1400 euros, la retraite à 60 ans, la mise en place d’une allocation jeune à 1.363 euros, … sont quelques-unes des grandes mesures qui seront défendues et mises en place par son groupe, s’il obtient la majorité au palais Bourbon. « Un programme de rupture sociale, écologique et démocratique Â».

Séverine Vezies, la responsable de la France Insoumise dans le département du Doubs, indique dans un communiqué de presse, qu’elle sera candidate aux élections législatives de juin prochain dans la 1ère circonscription du Doubs pour la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. Son suppléant est Sami Fhima. L’augmentation du SMIC à 1400 euros, la retraite à 60 ans, l’allocation autonomie jeunesse font partie des grands axes qu’elle et son collectif défendent.

A compter de ce jeudi, et jusqu’à dimanche, La France Insoumise organise ses « Amphis d’été Â», que l’on appelle aussi les « journées d’été Â». Cette année, l’évènement se déroulera à Valence. Jean-Luc Mélenchon y sera. Il clôturera d’ailleurs ce rendez-vous par un discours dimanche.  

La Bisontine Séverine Véziès fera le déplacement. A double titre d’ailleurs. Tout d’abord, en tant que militante et responsable du parti dans le département du Doubs, mais aussi en tant que rédactrice du journal de « l’Insoumission Â» pour lequel elle collabore. Mme Veziès reconnait que le rassemblement de cette année a une saveur toute particulière. Effectivement, à huit mois de l’élection présidentielle, la France Insoumise veut être au rendez-vous. « Il y a effectivement une tension différente cette année parce que nous sommes à la veille d’une échéance très importante, voire cruciale, qui est la présidentielle de 2022 Â» explique-t-elle. Et de poursuivre : « nous sommes très enthousiasmes de nous revoir et de nous remettre en ordre de bataille Â».

Au cours de ces journées seront organisés des conférences, des temps d’échanges et des ateliers  On notera la présence de représentants de partis politiques de gauche, mais aussi de personnalités comme Aymeric Caron,  Daniel Schneidermann, Éric Piolle, Barbara Stiegler, Sandrine Rousseau, … . On parlera bien entendu du projet politique pour 2022, baptisé « l’unions populaire pour 2022 Â». Une campagne qui n’en est pas à son commencement à la France Insoumise,  puisque dès novembre dernier, dès la candidature annoncée de Jean-Luc Mélenchon, le parti s’est mis en action.

« Nous avons une grande responsabilité Â»

Consciente que les attentes de la nation sont nombreuses, Séverine Veziès veut que son parti soit en capacité de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. « Nous avons une grande responsabilité. On assiste à un mouvement populaire qui paraît très disparate, mais, qui en réalité, peut se retrouver sur plein de choses Â» commente-t-elle. Et de terminer : « Nous avons une réelle convergence des luttes sur les questions sociale, économique, climatique, sanitaire, … . Tout est lié. C’est à nous, responsables politiques, de proposer une offre politique pertinente Â».

Interview de la rédaction