Depuis mercredi soir et le renversement de Michel Barnier et de son gouvernement, la France se trouve dans l’impasse. Avec 331 voix, les députés ont voté majoritairement la motion de censure de la gauche. Ce jeudi, Emmanuel Macron a officiellement accepté la démission du Premier ministre et de son équipe. Jusqu’à la nomination de son successeur, Barnier gère les affaires courantes. Tout comme les membres de son gouvernement. Rappelons qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole ce soir, à 20h.
Pour la Bisontine Insoumise Sévérine Véziès, le départ de Michel Barnier est une bonne nouvelle. « C’est un jour historique que nous avons vécu hier. Nous avons mis en échec ce gouvernement illégitime. Un gouvernement du Nouveau Front Populaire aurait dû être nommé, dans le respect des urnes, après le résultat des dernières élections législatives » explique—t-elle. Et de poursuivre : « l’autre bonne nouvelle est que nous mettons en échec un budget qui était profondément injuste, qui massacrait la sécurité sociale, ne prévoyait rien pour les services publics, le pouvoir d’achat et les salariés ».
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Et maintenant ?
Mme Véziès attend désormais « qu’Emmanuel Macron prenne ses responsabilités et respecte la démocratie et le suffrage des citoyens de juillet dernier ». Elle attend également de lui qu’il nomme « un chef du gouvernement issu du Nouveau Front Populaire, qui recherchera une majorité, texte pat texte », ou qu’il s’en aille. Selon Séverine Véziès, le responsable de cette crise politique ne fait aucun doute : il s’appelle Emmanuel Macron. Affaire à suivre. Des premières pistes devraient apparaître ce soir à la télévision lors de l’allocution du Chef de l’Etat.
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, « à tout mettre en œuvre pour créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026 ». Le parti souhaite voir apparaître un approfondissement du Nouveau Front Populaire ». Il souhaite également une large participation, composée de militants politiques, associatifs, syndicaux et citoyens, hommes et femmes.
Candidats battus dimanche soir, Séverine Véziès et Franck Laidié, qui portaient les couleurs du Nouveau Front Populaire dans la 1ère circonscription du Doubs, ont réagi à leur défaite dans un communiqué de presse. « Si les résultats sur la 1ère circonscription du Doubs ne sont pas ceux que nous espérions, nous nous réjouissons de la victoire du Nouveau Front Populaire et de sa candidate Dominique Voynet sur la 2nde circonscription du Doubs et surtout nous nous réjouissons de la victoire du Nouveau Front Populaire dans le pays » expliquent-ils.
Selon eux, « ce dimanche 7 juillet, le peuple de gauche a sauvé la République et (ils sont) très fièr.es d’y avoir participé ». Et de conclure : « Emmanuel Macron doit respecter la volonté du peuple et il doit nommer un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire. Notre mandat sera le programme, rien que le programme pour enfin améliorer nos vies ».
Séverine Véziès, arrivée en deuxième position, dimanche soir, dans la 1ère circonscription du Doubs, à l’issue du 1er tour des élections législatives, est repartie au combat. Déterminée et désireuse de rassembler le plus grand nombre aux valeurs qu’elle défend, l’Insoumise, qui porte également les couleurs du Nouveau Front Populaire, sillonne son territoire d’action. Selon la candidate, son collectif est la « seule alternative possible » face aux deux autres blocs que représentent Laurent Croizier de l’ancienne Majorité présidentielle et Thomas Lutz du Rassemblement National. La victoire dimanche soir est plus que jamais d’actualité ;
Un projet de justice sociale et fiscale et d’action climatique
Séverine Véziès rappelle à ceux qui seraient encore indécis que le Nouveau Front Populaire porte un projet de « justice sociale et fiscale et d’action climatique », basé « sur une augmentation des salaires et du SMIC, en accompagnant les petites entreprises, sur un départ à la retraite à 60 ans, le blocage des prix de première nécessité, … ». Et de poursuivre : « Je ne vois pas ce qui peut faire peur. Notre souci est d’améliorer la vie des gens. Les projets qui doivent faire peur sont ceux de l’extrême droite et d’Emmanuel Macron, et, de ce fait, celui que porte Laurent Croizier dans cette circonscription ».
L'interview de la rédaction / Séverine Véziès
Aller chercher les abstentionnistes
Infatigable, Séverine Véziès veut se donner les moyens de ses ambitions. Son objectif est de permettre au Nouveau Front Populaire de disposer d’un maximum de députés à l’Assemblée nationale. « Nous savons que nous avons encore des réserves de voix à aller chercher chez les abstentionnistes. Je suis la seule candidate qui a encore des réserves de voix par rapport aux trois candidats qui n’ont pas été qualifiés lors du 1er tour », complète-t-elle. Et de conclure : « Il faut que les électeurs comprennent qui ils veulent envoyer à l’Assemblée nationale dimanche soir pour s’opposer aux députés du Rassemblement National, qui risquent d’être nombreux. Interrogeons-nous sur qui pour améliorer nos vies et augmenter nos salaires ? Cela se passera entre le Rassemblement National et les candidats du Nouveau Front Populaire ».
L'interview de la rédaction / Séverine Véziès
Dans la cadre des élections législatives, Séverine Véziès et son suppléant Franck Laidié tiendront deux réunions publiques en début de semaine. Les deux candidats du Nouveau Front Populaire dans la 1ère circonscription du Doubs seront à Quingey, à la salle des mariages, ce lundi 24 juin, à 19h30 et à Dannemarie-sur-Crête, mardi 25 juin, à 19h30, à la salle polyvalente.
L’Insoumise Séverine Véziès a été désignée pour défendre le programme du Nouveau Front Populaire sur la 1ère circonscription du Doubs. Son suppléant sera Franck Laidié, le maire de Pugey. Rappelons que le 1er tour des élections législatives se tiendra le 30 juin prochain. Le second tour aura lieu une semaine plus tard, le 7 juillet. Lors du scrutin de 2022, Sévérine Véziès avait été battu par Laurent Croizier, à l’issue du second tour, sur le score de 48,1% des suffrages.
Ce dimanche 2 juin, dans le cadre de la campagne des élections européennes, la caravane de l’Union Populaire fera étape à Besançon. A compter de 16h, elle s’installera sur la place Cassin, dans le quartier Planoise. A travers cette démarche, le collectif veut tisser du lien avec les habitants et présenter les grandes mesures qu’il défend pour ce scrutin. On notera la présence de la Bisontine Séverine Véziès et Florence Claudepierre, candidates sur la liste de Manon Aubry, qui prendront la parole à 18h30.
Ce samedi après-midi, à Besançon, lors de la manifestation hebdomadaire pour demander un cessez le feu à Gaza, organisée par le collectif Palestine, Séverine Véziès, candidate aux prochaines élections européennes et membre de la France Insoumise, s’est exprimée sur les poursuites contre Rima Hassan, candidate également aux élections européennes, et qui doit répondre des faits « d’apologie du terrorisme ».
Séverine Véziès dénonce « une nouvelle intimidation inacceptable ». Selon elle, « La France de Macron dérive dangereusement ». Mme Véziès point « un climat répressif qui vise depuis plusieurs semaines celleux ( ndlr : celles et ceux) qui dénoncent le génocide en cours à Gaza et appellent au cessez-le-feu immédiat et permanent ». « Ils ne nous feront par taire » conclut-elle.
La Bisontine Séverine Véziès, candidate aux élections européennes de juin prochain, sur la liste de l’Union Populaire, annonce avoir porté plainte contre le collectif Némésis, après leur intervention lors du carnaval de Besançon, où l’on pouvait lire sur deux pancartes : « violeurs étrangers dehors et libérez-nous de l’immigration ». « Face à l'extrême droite et ses trolls, je ne laisserai rien passer. Ils ne me feront pas baisser la tête » écrit Mme Véziès dans son communiqué.
Ce jeudi matin, dans un café du centre-ville bisontin, Séverine Véziès, a présenté sa candidature pour les élections européennes du 9 juin prochain. Agée de 50 ans, professeure de droit et gestion, la Doubiste apparaît en 13è position sur la liste portée par Manon Aubry. Mme Véziès évoque « une liste d’ouverture et de rassemblement ». Composée de 81 membres, « elle est l’aboutissement de plusieurs mois d’échanges avec différentes organisations, collectifs et personnalités extérieures au mouvement et l’étude de plus de 1600 candidatures insoumises ».
15 combats en Europe
Manon Aubry, Séverine Véziès et leurs colistiers ont listé 15 combats qu’ils entendent défendre au sein de l’institution. Des idées que la NUPES, l’ancienne Union de la Gauche, avait porté en son temps, lors des dernières élections présidentielle et législatives. Le blocage des prix et la hausse des salaires et des pensions , la fin des accords de libre-échange, la mise en place d’une allocation d’autonomie contre la précarité de la jeunesse, la retraite à 60 ans, la protection des services publiques, l’exclusion des lobbying … sont autant de points que le collectif entend défendre.
Lutter contre l’abstention
C’est sans doute la clé de ce scrutin. Le taux de participation inquiète. Pourtant, le camp, qui parviendra à mobiliser le plus, sera celui qui pourrait être en tête l’issue du 1er et unique tour électoral. C’est la raison pour laquelle, depuis janvier dernier, les Insoumis se mobilisent et battent le pavé à la rencontre des habitants les plus éloignés et les moins convaincus par l’enjeu politique de l’été prochain. « L’Europe peut paraître éloignée de notre quotidien, pourtant elle a des conséquences sur notre quotidien » ajoute Séverine Véziès et Alexis Poyard, co-animateur des Jeunes Insoumis de Besançon.
2027 en ligne de mire
La campagne est lancée. Séverine Véziès ne cache pas son regret de voir la gauche partir divisée. Peu importe, l’Union Populaire veut convaincre et repousser « l’option Bardella ». Un premier combat avant la présidentielle de 2027. Pour s’opposer et répondre à l’extrême droite, qui a dernièrement su rassembler à Montbéliard, l’Union Populaire tiendra une réunion publique demain soir à Audincourt. De nombreuses présences sur le terrain sont annoncées, dont un grand meeting politique le 27 mai prochain à Besançon.
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès