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Depuis le 7 juillet 2008, les fortifications Vauban, l’ensemble de douze sites français, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis cette inscription, la ville de Besançon a pris l’engagement de protéger et valoriser ce patrimoine architectural en menant régulièrement des travaux de restauration et en proposant une programmation culturelle variée. Une levée de drapeaux aura lieu sur l’ensemble des sites du réseau Vauban le 7 juillet à 11h. Une célébration commune et symbolique qui soulignera l’unité des douze fortifications à travers la France.

A l’occasion des 15 ans de l’inscription des fortifications Vauban sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, les visiteurs sont attendus à la Citadelle de Besançon pour profiter d’une programmation riche et variée. Visites guidées, ateliers ludiques pour les enfants, exposition temporaire et événements inédits sont prévus pour offrir à chaque visiteur une expérience unique et enrichissante, pendant les vacances d’avril, les week-ends de mai et tout au long de l’été.

 

Une programmation riche et variée, au niveau :

 
- Du cinéma

A commencer par une série de séances de cinéma qui se dérouleront chaque mardi soir durant tout l’été. Les rendez-vous se tiendront dans le Parc Saint-Etienne avec une vue panoramique donnant sur la cité bisontine. La programmation fera en grande partie écho à la réouverture du Musée de la Résistance et de la Déportation avec des films évoquant ou se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale. Qu’ils s’agissent de longs métrages historiques, des comédies ou films d’animation, il devrait y en avoir pour tous les goûts et tous les âges.

 

- De la musique

Du 6 au 8 juillet, la fête de la musique résonnera aussi à la Citadelle de Besançon, avec l’installation dans le Parc Saint-Etienne, d’une scène où se produiront des artistes dans des genres musicaux éclectiques, avec pour toile de fond un panorama sur la ville de Besançon.

 
- Des expositions

La Citadelle de Besançon proposera aussi de nombreuses expositions. A commencer par « Renforts » qui s’étend jusqu’au 28 mai. A travers 100 photographies inédites en noir et blanc prises durant l’année 2022, Nicolas Waltefaugle fait découvrir de manière sensible les travaux de restauration effectués sur le patrimoine Vauban. Puis, du 29 avril au 24 mai, « Soleils fantômes », une exposition de photographies en noir et blanc issues de la résidence de Sarah Ritter chez Mignot-graphie ou encore du 8 juillet au 27 août, « Révœlution ! Le futur est entre nos mains », un parcours invitant à porter un regard différent sur le rapport de l’Homme aux ressources naturelles, à l’eau, aux espèces menacées, ainsi que sur nos modes de consommation.

 
- Des ateliers

Comme tous les ans, la Citadelle de Besançon permet aussi de participer à de multiples ateliers thématiques. Actuellement et jusqu’au 23 avril, à travers « Masques et Danses », après avoir fabriqué son propre masque inspiré de ceux des bals masqués organisés par le Roi-Soleil, le public est invité à s’initier à l’une des danses pratiquées à la cour du Roi-Soleil. Du 6 au 28 mai, l’association Ad Honores propose également aux visiteurs d’entrer dans la peau d’un cadet, élève officier, et de s’initier à l’art de l’escrime des XVII-XVIII siècles. L’escape game « L’affaire des poisons » revient jusqu’au mois d’octobre et permet aux joueurs de résoudre des énigmes, de chercher des indices cachés et de déchiffrer des messages codés afin de dénouer cette sulfureuse affaire. Mais bien d’autres ateliers seront aussi à découvrir, que ce soit à la Petite Ferme, en partant à la rencontre des créatures fabuleuses, à la découverte de la sérigraphie ou encore en réalisant un portrait d’époque !

 

- Des visites

Vous connaissez peut-être la Citadelle à travers ses remparts et son traditionnel tracé, mais des visites permettront aussi de la voir sous un autre angle. « Sur la route de l’or blanc » permet au travers d’objets et d’histoires insolites, de retracer l’épopée du sel, qui a façonné les paysages de Franche-Comté. « A la rencontre de la vie sauvage de la Citadelle » permet d’observer quelques oiseaux depuis les remparts et de vous essayer à l’identification des plantes sauvages. « La Citadelle vue par Victor Hugo » fait découvrir les valeurs et idéaux de l’UNESCO portés par la Citadelle et ses musées, valeurs que l’écrivain a lui-même défendu à son époque. Et puis, « Sur les traces de Vauban », dévoile les secrets de l’imposante enceinte tout en partageant l’histoire et l’architecture de la Citadelle.

 

La Citadelle de Besançon propose aussi de nombreux rendez-vous privilégiés et en exclusivité. Cette année encore, il est possible de réserver un espace privatisé le temps d’un apéritif dinatoire dans un lieu insolite de la Citadelle. Tout comme il sera possible, dès que le soleil se couchera, de participer à une visite en suivant un parcours depuis les hauteurs de la Citadelle pour une découverte de l’architecture et de l’histoire de la forteresse. Ou encore de l’immortaliser à travers l’objectif, en passant par les meilleurs points de vue, grâce aux soirées photo les 14 juillet et 20 août de 20h à 23h.

 

Une ouverture du Musée de la Résistance et de la Déportation prévue en septembre

 

Enfin, le Musée de la Résistance et de la Déportation, métamorphosé, s’ouvrira à la visite dès le 8 septembre prochain, avec des nouveaux espaces d’exposition permanente et temporaire, mettant en valeur la richesse des collections, avec plus de 100.000 objets. A l’occasion de sa réouverture, le musée proposera différents rendez-vous avec des visites, du spectacle vivant, ou encore une programmation musicale.

 

La 21ème édition du Festival de la Paille qui se tiendra le 28 et 29 juillet a dévoilé sa programmation ce mercredi midi. L’événement tant attendu du Haut-Doubs souhaite rester fidèle à ses valeurs et à sa ligne artistique en proposant un rendez-vous « familial, convivial et festif ». Tous les styles seront proposés : électro, rock, reggae, hip-hop, en passant par la chanson française, chacun devrait y trouver son compte. De nombreux artistes confirmés seront de la partie cette année, à l’image de Bernard Lavilliers, Claudio Capéo ou encore Dub Inc. Mais les organisateurs rappellent aussi l’importance de propulser sur le devant de la scène des artistes plus locaux comme Pogo, Blend of Stones ou encore Chiloo.

 

Le Festival de la Paille a officiellement révélé sa programmation pour cette édition 2023. Le son devrait résonner les 28 et 29 juillet au pied des pistes de Métabief qui accueille chaque année cet événement musical d’ampleur. « 18 groupes, parmi lesquels des noms qui vous parlent. Et puis d’autres qui vous surprendrons » indique Aurélien Bouveret, programmateur du festival. Lors d’une conférence de presse tenue hier à Besançon, ce dernier a présenté les artistes qui partageront cette affiche.

 

Un mélange varié, original et festif 

En tête d’affiche, on retrouve bien évidemment Bernard Lavilliers, qu'on ne présente plus. A 77 ans, après 50 ans de carrière, Bernard Lavilliers, que l’on connaît pour des titres devenus cultes “O’Gringo”“Stand the ghetto”, “La salsa”, “Traffic” ou encore “Attention fragile” se produira le vendredi 28 juillet. Il présentera notamment un spectacle autour de son album O‘Gringo, sorti en 1980. « On s’est dit que c’était un bon moment pour produire Bernard Lavilliers sur le Festival de la Paille » indique Aurélien Bouveret.

Comme cet événement se veut familial, festif et populaire, Claudio Capéo, qui a été demandé énormément de fois, viendra se produire le samedi aux alentours de 21h. Avec plus d’un million de disques vendus, l’alsacien est devenu un artiste incontournable de la nouvelle scène française.

 

Enfin, une autre découverte festive et populaire : Les Fils du facteur. Ils sont suisses, avec deux bisontins qui composent l’équipe. Ils proposent des chansons rythmées, décalées et rigolotes. « Ils sont vraiment à voir sur scène. Après les avoir vu au Paléo l’année dernière, je me suis dit que ça pouvait être incroyable chez nous. Je pense que ça fera plaisir à tout le monde. C’est l’esprit qui est attendu du festival de la Paille » souligne Aurélien Bouveret.

 

 

 Dub Inc, tête d'affiche de la scène reggae 

Le groupe français le plus emblématique du reggae made in France. C’est avant tout par la scène que ces musiciens et chanteurs se sont imposés depuis dix ans comme fer de lance de la scène française. Il auront l’occasion de jouer leur nouvel album sorti en septembre. « C’est une des valeurs sûre et festive. Ils étaient déjà passé et avaient connu un grand succès. Beaucoup de festivaliers et de bénévoles l’ont réclamé. Les artistes eux-mêmes ont souhaité revenir. Il avait proposé un très bon show, c’était un véritable succès » souligne Aurélien Bouveret.

Toujours dans cette veine reggae, avec une tendance un peu plus hip-hop, KT Gorique sera à retrouver sur la scène B. Cette artiste suisse avait eu l’occasion de se produire l’année dernière à Rencontres & Racines ainsi que No Logo. « Sur scène ça déchire, c’est ultra énergique. Ça va être un moment mémorable du festival, c’est une artiste qui va beaucoup faire parler d’elle. Ça fait partie de nos coups de cœur, clairement » explique Aurélien Bouveret.

En faisant légèrement la bascule du côté du côté hip-hop, Chiloo. « Originaire de Belfort, il est en train de bien cartonner sur les réseaux. Pour la petite histoire, Chiloo est un très bon copain de Pihpoh, un grand habitué du festival. Il propose une musique urbaine, assez pop et variée, qui passe très bien. Il avait notamment fait sensation en première partie de BigFlo & Oli » souligne Aurélien Bouveret.

Dans la région, toujours concernant la musique urbaine mais dans un style plus décalé, l’artiste qui a le vent en poupe en ce moment : Pierre-Hugues José, le vésulien. Une personnalité bien connue des réseaux sociaux, pour son humour et son célèbre accent, mais qui a aussi sorti différents clips. Ingénieur de recherche en neurosciences, il a tout plaqué pour tenter l‘aventure de la musique. C’est désormais sur la scène musicale que le jeune haut-saônois entrevois son avenir.

Enfin, en tête d’affiche concernant la musique urbaine : 47TER. Un groupe de pop/rap français, dont les membres sont originaires de l'ouest de Paris. Ils arriveront avec un album fraîchement pondu, qui devrait voir le jour au mois d’avril. Les trois artistes se produiront samedi à 23h sur la grande scène.

 

Les rockeurs au rendez-vous

Côté rock, le festival a encore fait fort cette année. A commencer par un des coups de cœur d’Aurélien Bouveret. « Un jour, j’ai croisé Bastien, un des meilleurs musiciens de la région, qui fait partie des groupes Jack & the Bearded Fishermen et Horskh, sortir d’une boîte de répét’ avec Kanay, le leader de Tetra Hydro K. Ils m’ont fait écouter leur projet qui s’appelle PØGØ, du trap/métal, c’est une tuerie. Il faut venir voir ça. Ça peut piquer un peu les oreilles, mais c’est incroyable. En plus il y a énormément de créations visuelles, ils ont déjà tout préparé, venez-voir ça. Ça se passera vendredi en clôture, sur les 1h du matin sur la petite scène ». Bastien qui sera aussi à retrouver au sein du groupe Jack & the Bearded Fishermen. « Des bisontins pure souche, dans un style rock bien costaud ». La formule est brute, (basse, batterie, trois guitares et deux voix), mais le propos est moderne. Depuis 2005, le groupe cultive son univers dans les distorsions et les mélodies bruyantes.

Les Blend of Stones, groupe né dans les plaines humides de Thise et la chaleur du Swamp Fest en 2018, seront sur grande de l’ouverture scène B le samedi. « Du rock un peu plus stoner » pour Aurélien Bouveret. Après un premier EP sorti en 2021, le groupe continu d’enchaîner les dates et assure notamment la première partie de Mars Red Sky.

Et puis, une autre valeur montante, qui sera en ouverture de la grande scène vendredi : Ko Ko Mo. Ils sont deux sur scène, à la guitare, batterie, et chant. « Lorsque je les ai vu se produire, j’ai pris une immense claque. C’est un groupe qui va vraiment faire parler de lui. Il n’y a plus beaucoup de groupes de rock en France, c’est vraiment celui à ne pas louper » souligne Aurélien Bouveret. « L’enchaînement de Blue Tone Stompers et Ko Ko Mo est à ne franchement pas rater ! » poursuit le programmateur. Un style plus rocksteady, rhythm’n’blues, avec une voix de crooner, pour une musique sincère et chaleureuse, teintée de ska : Blue Tone Stompers fera parler de lui.

Mais aussi des musiciens très aguerris, un style rock garage qui vient dépoussiérer tous les standards des 60’, 70’ : The Dustburds. Le groupe réunit des membres d’horizons variés de la scène rock alternative française. « Ce groupe-là vous ne le verrez pas souvent. Ils sont huit sur scène, c’est très dansant. J’ai hâte de voir comment vont réagir les spectateurs, en tout cas le plus jeunes, parce que je suis sûr qu’ils vont adorer, et pourtant on n’est pas spécialement sur une musique récente. Mais elle est très bien ramenée au goût du jour, avec toute la création artistique et graphique qui l’entoure » explique Aurélien Bouveret.

 

La traditionnelle scène électro 

Enfin, sur une touche plus pop/électro, Suzane, qu’on ne présente plus : victoire de la musique 2020 « Révélation scène », nominée pour en tant qu’artiste féminine en 2021, lauréate du prix Charles Cros, duo avec Grand Corps Malade, sera à l’ouverture de la grande scène samedi. « C’est une artiste véritablement faite pour la scène » souligne le programmateur.

Et puis, dans la lignée de Thylacine qui était présente l’année dernière pour clôturer la soirée du vendredi, c’est Fakear qui prend la relève pour cette 21ième édition. Un choix difficile, après de nombreuses tergiversations au sein de l’équipe, tant les idées fusaient pour le plateau électro du vendredi. Le 24 février sort d’ailleurs son nouvel album, « Talisman », symbole de renouveau et d’une nouvelle étape pour l’artiste caennais. « J’ai pu entendre les premiers titres, et ça va être une des très belles découvertes du festival » indique Aurélien Bouveret.

Le Festival verra également la présence de Vitalic, qui n’est plus à présenter dans le monde de l’électro, et qui proposera une formule festival très complète. Après la sortie de « Dissidaence », chaleureusement accueilli par la critique comme par le public, Vitalic offre une suite plus techno et plus sombre, marquée par une esthétique industrielle froide et minimale. Une composition et une production brutes qui rappellent l’héritage post-cold wave ancré dans l’ADN du producteur.

« Et puis, une opportunité qu’on a eu en électro, qui clôturera le festival. Il s’agit de DJ Pone. Un des membres fondateurs de Birdy Nam Nam. Il a aussi joué avec Cut Killer et fait énormément de participation avec NTM et des groupes tendance hip-hop. C’est exceptionnel de pouvoir terminer avec cette touche. C’est un grand monsieur dans le monde de l’électro » détaille Aurélien Bouveret.