Des Monts d’Or, commercialisés le 10 septembre dernier par la fromagerie des Jarrons à Ville-du-Pont, près de Pontarlier, dans le Haut-Doubs, font l’objet d’un rappel sanitaire. Ils sont conditionnés dans des boîtes de 500 grammes, 725 grammes et 2,5 kilos.
Cela concerne plusieurs distributeurs dans toute la France, et dans les enseignes franc-comtoises : Chalet Jacquet SAS Chalet Querry Au Doubs Comtois Boucherie Renaudot Boucherie chez
Marius Essencia Arbois Essencia Poligny Pizza Thierry La Fruitière Morteau Gaec des Roches du Dard ( GAEC Chambon ) Chez Dens Hotel du pont de la Roche Le Haut dOurs
Une bactérie peut être présente. Elle peut provoquer une gastro-entérite aiguë, s’accompagnant de fièvre, diarrhées et douleurs abdominales, survenant 2 à 7 jours après la consommation. Toutes les infos sur : https://rappel.conso.gouv.fr/fiche-rappel/16688/InterneThu,%2021%20Nov%202024%2009:08:40%20GMT
En raison d’une possible contamination à la salmonelle, un lot de Mont d’Or AOP chaud de la fromagerie Badoz à Pontarlier est rappelé par les autorités.. Le lot en question est étiqueté "4279AF" et la date limite de consommation est le 14 décembre 2024. Ce fromage est commercialisé dans toute la France et plusieurs enseignes.
Les toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux (diarrhée, vomissements) d'apparition brutale souvent accompagnés de fièvre et de maux de tête qui surviennent généralement 6h à 72h après la consommation des produits contaminés.
La 37è édition du concours interprofessionnel du Mont d’Or AOP se déroulera le 5 novembre prochain à la Maison du temps libre à Malbuisson. 10 fromageries productrices s’affronteront. Un jury, composé de 10 passionnés, sera mobilisé pour l’occasion. Ils décerneront les médailles d’or, d’argent et de bronze. Un nouveau palmarès est attendu.
C’est parti. Depuis ce mardi 10 septembre, le Mont d’Or, le célèbre fromage du Haut-Doubs, est présent dans les rayons des magasins. Sa fabrication avait été lancée, comme le cahier des charges le précise, le 15 août dernier. Lors de la précédente saison, plus de 5500 tonnes de fromage ont été vendues. 400 producteurs de lait sont mobilisés sur sa zone géographique de production. Seules 10 fromageries peuvent le produire. 32 millions de litre de lait sont nécessaires. Ce qui représente 9 millions de boîtes. Chaud ou froid, le Mont d’Or devrait, malgré son prix, que certains jugent excessifs, retrouver les tables de Franche-Comté et de Navarre.
La tradition sera encore respectée cette année à Pontarlier. Comme c’est le cas tous les deux ans, la coulée du Mont d’Or s’installe au centre-ville de la capitale du Haut-Doubs. L’évènement se déroulera du 13 au 15 septembre prochain sur les places d’Arçon et Saint-Bénigne. A travers cette manifestation, la Ville de Pontarlier, commerce Pontarlier Centre et le syndicat du Mont d’Or souhaitent animer le territoire et mettre à l’honneur un produit et tout un secteur. C’est donc dans ce contexte que ces trois jours de fête sont proposés. Rappelons que cette période lance la commercialisation du célèbre fromage du Haut-Doubs.
Des animations sur trois jours
La journée de vendredi sera ouverte aux enfants, avec des animations à destination des scolaires. A 18h30, cette nouvelle édition aura droit à son inauguration. A partir de 18h, et jusqu’à 20h, un concert animera les lieux. Il sera également possible de se restaurer. Les festivités reprendront samedi, à partir de 10h, et jusqu’à 19h. Au programme : vente, dégustation, démonstration de levage de sangles, fabrication de Mont d’Or à l’ancienne, expositions de Bidons Sans Frontières et de vieux tracteurs. Des ateliers et des activités seront également proposés aux enfants. Cette journée se terminera en musique de 20h à 22 h. Enfin, dimanche, la promotion se déroulera à partir de 10h, et jusqu’à 17h. Le programme sera toujours aussi varié et familial. La gastronomie aura toute sa place avec la réalisation de plats, signés par les restaurateurs locaux, qui sublimeront le Mont D'or.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard, l'élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
Notons que cette année, la manifestation s’associe à la fête des jumelages, qui mettra à l’honneur d’autres terroirs, venus d’Allemagne et d’Espagne. Les Villes de Villingen-Schwenningen et Zarautz, jumelées à la capitale du Haut-Doubs, sauront séduire les visiteurs. Un temps qui correspond au renouvellement des serments de jumelage avec ces deux contrées.
Comme le veut la tradition et le cahier des charges, la commercialisation du Mont d’Or s’est conclue ce vendredi 10 mai. Les vaches ont regagné les pâturages de la zone de production du fameux fromage. La prochaine saison débutera le 10 septembre. C’est la traditionnelle « Coulée » qui donnera le coup d’envoi. Un mois auparavant, la production aura débuté dans les fromageries du secteur. D’ici là, les comptes auront été effectués et nous saurons si les consommateurs ont répondu présent.
C’est un métier qui fait partie du pastoralisme du massif du Jura. Les bergers sont des acteurs indispensables au bon fonctionnement de l’agriculture française et à la protection de l’environnement. Dans le massif du Jura franco-suisse, ils sont environ 150 à œuvrer sur un large territoire allant des Hôpitaux, au Mont de l’Herba, en passant par la Dôle et la Suisse. En fonction des exploitations agricoles qui les emploient, leurs missions peuvent évoluer, mais tous ont une même passion pour leur métier, les animaux et le milieu naturel dans lequel ils évoluent. Rencontre avec Babeth Roy, membre de la Confédération Paysanne et de l’association des bergers Franco-Suisse.
La bergère (62 ans), qui travaille dans la partie suisse du Mont d’Or, s’est découvert cette passion il y a plus d’une vingtaine d’années. Après une pause de vingt ans pour notamment élever son enfant, elle a décidé de reprendre du service. « Habiter sur son lieu de vie, être dans la nature, être libre et autonome, … » sont autant de privilèges qui l’ont convaincue de repartir en alpage. « Le contact avec les vaches et la nature est beaucoup plus ressourçant que dans un bureau avec des collègues » explique-t-elle. Et de poursuivre : « on est maître de son travail. On est seul. On organise nos journées comme on veut ». Depuis la fin mai, et jusqu’à la fin septembre, Babeth Roy travaille pour un éleveur suisse. Chaque jour, elle surveille et s’occupe de 46 vaches et veaux et un taureau, sur un espace de 99 hectares, réparti sur cinq pâtures. « J’interviens comme si c’était mes animaux » ajoute-t-elle.
« Des coordinateurs de la montagne »
C’est ainsi que se définit Babeth Roy. Elle apporte une protection à son troupeau et permet aux différents acteurs de la montagne de cohabiter le mieux possible. Chaque jour, elle parcourt entre 5 et 10 kilomètres. Ses missions : le contrôle des vaches, le soin des animaux, la gestion du sel et de l’eau, … . Babeth le reconnaît, les bergers sont de moins en moins nombreux. Aujourd’hui la moyenne d’âge est d’environ une cinquantaine d’années. Pour sensibiliser aux enjeux du métier et assurer sa pérennité, elle s’emploie, avec l’association des bergers franco-suisse », à former la nouvelle génération. « En 1986, il y avait presque un berger dans chaque chalet » explique l’agricultrice. « Aujourd’hui, les chalets, logements de fonction du berger, ne sont presque plus occupés. Ce qui n’est pas sans poser problème pour l’entretien et le devenir de ce beau patrimoine d’alpage ». Et de préciser : « de toute façon, s’il n’y a plus de vache, le paysan monte en voiture et les bois ne sont plus pâturés. Ce qui représente un danger pour l’environnement et l’aménagement du territoire ».
« Vivre avec moins »
Être berger est une véritable philosophie de vie. A travers son activité professionnelle, Babeth s’engage également dans la protection de l’environnement. Elle veut donner du sens à son activité professionnel. Elle veut sensibiliser le grand public qu’elle croise sur son chemin. « Je suis contente de démontrer, que l’on pourrait vivre avec moins. Je prends un litre d’eau pour me laver tous les jours. J’ai un petit panneau solaire pour recharger mon portable. On peut vivre sans électricité. On chauffe l’eau avec du bois. On s’éclaire avec des lampes solaires. On peut vivre comme cela ». « Pendant cinq mois de l’année, mon empreinte écologique est faible. Si tout le monde avait un peu conscience de cela, peut être que nous n’en serions pas là au niveau de la planète » poursuit notre hôte. Et de terminer : « à l’alpage, on prend le temps de vivre, de regarder les choses, d’observer. On voit la vie différemment. On essaie de consommer mieux. On fait du jardin. Il y aussi le marché et les producteurs bio qui exercent dans le secteur. On peut consommer local facilement ».
L'interview de la rédaction
Ce mardi 15 août signe le retour de la fabrication du célèbre Mont d’Or ! Ce fromage saisonnier, si apprécié et réputé, sera confectionné pendant un petit mois avant d’être sanglé dans les traditionnelles boîtes d’épicéa. Le Syndicat Interprofessionnel du Mont d‘Or AOP alertait, il y a quelques semaines, sur la production impactée cette saison par la sécheresse. Les conditions météorologiques ont été difficiles pour les éleveurs et les fromagers à cause du manque de précipitations. Cependant, malgré ces difficultés, le syndicat souligne que la qualité du Mont d’Or AOP reste inchangée. Les éleveurs et les fromagers maintiennent les normes rigoureuses de production et le cahier des charges strict pour respecter l’appellation.
La commercialisation débutera moins d’un mois plus tard, le 10 septembre, avec une grande fête agricole, montagnarde et folklorique dans la commune de la Longeville au lieu-dit « Les Courtots ». Cette fête du Mont d’Or se déroulera à plus de 900m d’altitude, avec une superbe vue sur la haute chaîne. Au programme, un bal gratuit le samedi soir et des animations pour le grand public au fil de la journée avec tous les acteurs de la filière : dégustations de Mont d’Or, défilé de vaches et démonstrations de fabrication à l’ancienne.
Pour rappel, sur la saison 2022-2023 : 30.029.767 litres de lait ont été utilisés pour 5430 tonnes de Mont d’Or vendues et 8.858.227 fromages dégustés.
C’est dans un contexte très particulier, que l’on espère exceptionnel, que la nouvelle saison du Mont d’Or sera lancée ce lundi 15 août. Effectivement, comme le veut la tradition, et surtout le cahier des charges, le célèbre fromage du Haut-Doubs, pourra commencer à être fabriqué à cette date.
Eric Feuvrier, le président du syndicat du Mont d’Or, le confirme lui-même. « On vit une sécheresse qui est dramatique. Elle engendre une énorme baisse des productions en lait dans les exploitations. Si on veut respecter notre cahier des charges, nous devons alimenter nos animaux qu’avec de l’herbe et actuellement du foin. La production démarrera donc sur des volumes beaucoup plus faibles » explique le responsable. Et de poursuivre : « Nous proposerons du Mont d’Or, mais il y en aura certainement moins ». Compte tenu de la situation économique, difficile également de ne pas envisager une augmentation des prix. « Il y a des charges qui ont énormément augmenté dans les exploitations (céréales et énergies). Il faut avoir conscience qu’il y aura forcément une prise en charge de l’augmentation de ces charges supplémentaires sur les prix pratiqués ».
Près de 6000 tonnes de Mont d’Or fabriqué et vendu
Malgré ces difficultés, le Mont d’Or se porte bien. La crise sanitaire n’a pas eu raison de lui. Bien au contraire. Sa production démarre ce lundi 15 août. Les gourmands devront patienter un peu avant de le déguster. Ils ne pourront le servir, chaut ou froid, qu’à partir du 10 septembre prochain. Comme chaque année, c’est la Coulée du Mont d’Or, à Pontarlier, qui lancera les hostilités. Economiquement, ce fromage joue un rôle fort sur ce territoire. Chaque année, ce sont plus de 30 millions de litres de lait qui sont transformés en Mont d’Or. De nombreux emplois sont créés. Ce qui représente une activité économique importante et complémentaire pour nos ateliers » termine M. Feuvrier.
L'innterview de la rédaction / Eric Feuvrier, président du syndicat du Mont d’Or
Claire Guyon, une jeune agricultrice de 33 ans, a trouvé des terres qui conviennent à son projet d’installation agricole à Vaux-et-Chantegrue et à Rochejean. Une surface dont elle a besoin pour compléter son exploitation. L’agricultrice s’est installée sur l’alpage de la Boivine, près du Mont d’Or, la semaine dernière, avant de recevoir la visite d’un huissier et une convocation pour ce lundi 16 mai. Elle dénonce un « acharnement judiciaire » qui l’empêche d’exercer son métier. Ayant reçu l’aval de la Safer en 2021, une propriétaire suisse conteste désormais cette décision. Des communes s’opposent aussi au projet de Claire. Une soixantaine de militants étaient présents ce lundi devant le tribunal judiciaire de Besançon pour apporter leur soutien à la jeune femme. La décision sera rendue dans les prochains jours.
Claire Guyon :