Dans son dernier rapport la cour régionale des comptes pointe la somme de plus de 94.000 euros perçus par Alexandra Cordier, peu avant sa candidature aux élections municipales de 2020 à Besançon. Embauchée, comme collaboratrice de cabinet du maire Jean-Louis Fousseret, elle avait fait l’objet d’un licenciement le 25 octobre 2019, avec une fin de contrat effective au 1er janvier 2020.
Le rapport relève une faute en la matière. Mme Cordier aurait dû démissionner de ces fonctions. Selon l’organisme, « cette procédure lui a permis de bénéficier d’avantages dont (elle) n’aurait pas pu se prévaloir en cas de démission ». Par ailleurs, il est indiqué que « cette décision a eu des conséquences financières importantes pour la commune ».
La Ville de Besançon a souhaité rapidement dissipé la polémique concernant l’absence de Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, à l’anniversaire des dix ans du tram. La maire écologiste Anne Vignot explique que « Jean-Louis Fousseret avait informé la ville de son absence, mais qu’il avait accepté d’être filmé » dans le reportage qui a été réalisé pour l’occasion.
Par ailleurs, si les écologistes reconnaissent, qu’à l’époque, ils avaient « contesté le tracé, pour lequel ils s’étaient abstenus, lors du vote, pour le risque de saturation automobile aux nœuds, que constituent les ponts, ils ne « votèrent pas contre un investissement pour la création du tram ». La campagne des municipales est lancée à Besançon.