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Un incendie s’est déclaré cette nuit à Champagney (39). Il a pris dans un bâtiment agricole. A l’arrivée des secours, la bâtisse s’était totalement embrasée.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cette nuit, vers 3h, pour un feu sur le parking d’une résidence, rue Mirabeau, à Besançon. Deux lances ont été établies par les soldats du feu pour éteindre les six véhicules concernés par ce sinistre.

Un incendie s’est déclaré ce dimanche après-midi, vers 15h45, à Besançon, dans la cave d’un bâtiment, situé rue Charles Gounod. Une lance a été déployée pour maîtriser les flammes. L’important dégagement de fumée a nécessité la ventilation de la cage d’escalier du bâtiment incriminé, ainsi que celle du bâtiment adjacent.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce mercredi, vers 11h15, à Doubs, pour un feu d’appentis, avec une propagation à la toiture d’une habitation individuelle. Deux enfants étaient sortis avant l’arrivée des secours. Deux lances ont été nécessaires pour l’extinction du sinistre.

 

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce matin, à Besançon, rue Danton, pour un feu dans les caves d’un bâtiment d’habitation. Cet incendie, qui a pris dans un local poubelle, a été éteint au moyen d’une lance.

Thise : incendie

Déc 15, 2025

Une intervention des sapeurs-pompiers a été menée cette nuit, vers 1h à Thise, rue Jean d’Abbans. Un cabanon en bois, d’environ 30 m2, a pris feu. Une bouteille de gaz a été sortie par les secouristes Une lance à incendie a été déployée sur place.

Cette nuit, vers 3h30, les sapeurs-pompiers sont intervenus, rue des roses, à Besançon, pour un incendie dans une habitation, composée de sept logements, dont deux étaient inoccupés. Il s’agissait d’un feu de compteur électrique. Seuls deux locataires ont été dénombrés par les secours.

Légèrement blessés, cet homme de 26 ans et une femme de 24 ans ont été transportés sur le centre hospitalier Minjoz. Une lance a été déployée par les soldats du feu pour éteindre le sinistre qui menaçait de se propager à l’ensemble de la bâtisse.

Afin de simuler au plus proche de la réalité les situations opérationnelles rencontrées sur le terrain, les sapeurs-pompiers du Doubs vont s’entraîner pendant toute la durée du mois de mai aux interventions incendie dans le parking souterrain « Beaux-Arts Â» à Besançon. Dans le cadre de ces entrainements, des simulateurs de fumée seront employés. Des dégagements de fumées froides, non nocives et non polluantes pourront ainsi être visibles. Les sapeurs-pompiers s’exerceront dans des conditions semblables à celle d’une véritable intervention incendie. Pour le bon déroulé de ces entraînements, les sapeurs-pompiers invitent à ne pas encombrer inutilement les lignes, il est donc inutile de les alerter en cas d’observation de ces fumées. 

Durant toute la durée du mois de mai, les sapeurs-pompiers du Doubs vont s’entraîner aux interventions incendie en milieu souterrain au parking Beaux-Arts situé avenue Elisée Cusenier à Besançon. Plus de 200 pompiers, en provenance de Besançon Centre, Besançon Est, Pontarlier, Montbéliard et même Baume-les-Dames, s'entraîneront. Il s’agit d’un exercice très particulier, les feux en parc de stationnement couvert étant des situations à part entière. « Il est parfois difficile de trouver les victimes, de les recenser, l’accès est aussi compliqué, et ces incendies peuvent vite prendre une grande ampleur, à l’image de ce qu’il s’est passé à Cassin ou à Carnot » indique le lieutenant William Jouve. Pour rappel, le 31 décembre 2019, des malfaiteurs s’étaient rendus dans le parking souterrain de Cassin pour incendier un véhicule. Les flammes s’étaient alors rapidement propagées, consumant la fourrière municipale et l’Intermarché situé au-dessus. Le parking a été inutilisable pendant deux ans et demi. Queques années plus tard, le 27 septembre 2022, un feu avait pris sur un véhicule dans un sous-sol avenue Carnot. L'incendie s'est ensuite propagé, impliquant un dégagement de fumée important mobilisant 50 pompiers et intoxiquant 4 d'entre eux.

 

 

Ces interventions nécessitent des équipement très particuliers, utilisés uniquement lors de ces manÅ“uvres. Les sapeurs-pompiers sont amenés à s’engager dans des atmosphères viciées, c’est à dire présentant un risque d’altération de leur santé. Ces milieux « sombres, chauds et anxiogènes Â» présentent une réduction de la concentration en oxygène et/ou qui contiennent des aérosols, des gaz, ou des vapeurs toxiques, nécessitent un engagement sous protection respiratoire adaptée.

L’entreprise City Car a fourni une vingtaine d’épaves de voitures et de camions, qui ont été dispersé sur tout le niveau -2 du parking souterrain des Beaux-Arts, réservé à cette opération. Des simulateurs de fumées, type boîte de nuit, ont propagé une importante et épaisse fumée, rendant la vision quasi impossible, pour reproduire au mieux les conditions réelles.

 

Plein Air a pu suivre les sapeurs-pompiers lors de cet exercice :

 

 

 

 

 

Les sapeurs du Doubs sont intervenus cet après-midi à Chenecey-Buillon (25) pour un feu dans un garage, attenant à une maison individuelle isolée. Le feu a été cloisonné au niveau du garage, d’environ 30 m2. Aucune personne ne se trouvait à l’intérieur. Une lance incendie a été mise en œuvre par les secours.

 

Le Jura en garde encore les stigmates. L’été 2022 a été marqué par d’importants feux de forêt sur ce territoire. Un an plus tard, les sapeurs-pompiers jurassiens se préparent à faire face à de nouveaux incendies. Ils ne cachent pas leurs inquiétudes. D’autant plus qu’en ce printemps, le manque d’eau se fait sentir, les sols sont particulièrement secs et la végétation est en souffrance. Rencontre avec le colonel Cyril  Fournier, directeur départemental adjoint du SDIS du Jura.

Les pluies de ces derniers jours ne rassurent pas vraiment les sapeurs-pompiers. « Nous sommes très attentifs à l’évolution de la météo Â» explique le Colonel Fournier. Les soldats du feu sont sur le qui-vive. Le dérèglement climatique est une réalité, même dans le Jura. « On se doutait que cette situation arriverait dans les prochaines années, mais pas aussi tôt Â» ajoute le responsable.

Des moyens aériens obligatoires

Le Colonel Cyril Fournier reconnaît que la tâche des sapeurs-pompiers a été difficile l’été dernier. La configuration topologique du relief  local rend certains accès compliqués. Seuls des moyens aériens permettent d’y accéder. « Lorsque nous avons des barres verticales rocheuses, où l’homme ne peut pas y aller à pied, il nous faut absolument des moyens aériens. Ceux que nous avons eus ont contribué à ce que l’on puisse éteindre ces feux Â» explique le Colonel Fournier. Et de poursuivre : «  Nous devons nous adapter  au relief, en créant des accès au plus près des massifs les plus denses. Ce qui n’est pas des plus simples à l’échelle de notre territoire, qui reste un département très boisé. Être partout en même temps, c’est assez compliqué Â».

Quelle organisation mise en place ?

Au SDIS du Jura, les sapeurs-pompiers se préparent à un nouvel été très chaud. La formation des équipes a été renforcée,  en ouvrant davantage de stages de spécialité. Les personnels les mieux formés ont participé à des temps spécifiques pour maintenir les acquis existants. « Il faut créer des réflexes et la répétition fixe la notion Â» précise le Colonel. Sans oublier, les nouveaux matériels qui seront déployés sur le terrain.  Les soldats du feu jurassiens ne ménagent pas leurs efforts. « Il faut laisser aucun exercice de côté et toucher à tout le territoire pour mieux le reconnaître et être efficace et efficient Â».

Le Colonel Fournier souligne que les incendies sont l’affaire de tous. Il appelle la population à être prudente et à faire preuve de civisme. Rappelons que l’humain est souvent le premier responsable de ces feux de forêt, qu’il s’agisse d’actes criminels, volontaires ou nés par négligence.

L'interview de la rédaction : Le Colonel Cyril Fournier