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Dans le cadre de l’opération programmée de l’habitat, que la Communauté de Communes du Grand Pontarlier a lancé, Soliha  organise une réunion, à destination des propriétaires bailleurs, ce mercredi 22 novembre, à 17h, au siège de la collectivité locale ( 22 rue Dechanet).

Rappelons que cette opération s’adresse à tous les propriétaires qui souhaitent rénover leurs logements. Ainsi, les propriétaires occupants de leur résidence principale, les propriétaires bailleurs et les syndicats de propriété sont concernés et pourront obtenir des aides financières pour mener des travaux de rénovation, d’économie d’énergie ou encore liés au maintien à domicile, … . Outre toute l’expertise qu’il peut apporter, l’opérateur Soliha organise, en parallèle, ce temps d’information. L’issue finale est de pouvoir proposer des plans de financement pour apprécier la viabilité du projet. S’en suivra ensuite un temps de montage des dossiers de demande de subventions auprès des différents partenaires. Une démarche administrative qui incombera aux équipes de Soliha.

Pourquoi une réunion ?

Mercredi prochain, les propriétaires bailleurs obtiendront des informations précises sur les dispositifs sur lesquels ils peuvent compter pour leur projet de rénovation, qu’il s’agisse de logements occupés ou vacants. Les types d’intervention sont également très larges puisque cela concerne des travaux d’économie d’énergie, mais aussi  des interventions plus lourdes, liées à la plomberie, à l’électricité,…. . Plusieurs intervenants seront présents pour répondre à toutes les interrogations de leur public. L’OPAH du Grand Pontarlier a commencé le 1er septembre dernier. Elle se terminera en 2026.

L'interview de la rédaction / Séverine Cordier, chargée d’études à Soliha

Le nombre de permis de construire a continué de baisser en septembre en France. Le nombre de nouveaux logements autorisés s’élève à 371.300 en 12 mois, soit une baisse de 28,3%, selon les chiffres provisoires communiqués par le ministère de la transition écologique. Dans ce contexte, il apparaît également une baisse du nombre estimé de chantiers commencés. On dénombre 315.800 mises en chantier sur 12 mois. Soit une baisse de 16,6%.

En collaboration avec Soliha Jura Saône et Loire, la Ville de Morez a mis en place une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain. Ce programme permet aux propriétaires occupants et bailleurs, ainsi qu’aux investisseurs, de bénéficier d’aides financières, selon les types de projets envisagés. Les personnes intéressées peuvent contacter Soliha au numéro ou à l’adresse mail : 03.84.86.19.10 ou contact@jura.soliha.fr . Des permanences gratuites ont lieu tous les premiers jeudis de chaque mois dans l’Arcade Box, Place Jean Jaurès à Morez de 10h à 12h.

Ce jeudi, un nouveau conseil communautaire se déroulera à Grand Besançon Métropole. Plusieurs dossiers seront évoqués dont celui portant sur le Programme Local de l’Habitat (PLH). Une nouvelle réflexion pour penser les besoins et les projets pour les six prochaines années, sur la période 2024 - 2029. Dans le cadre de son nouveau schéma en cours de réflexion, la collectivité prévoit de produire 900 logements par an et d’accueillir 750 nouveaux habitants.

Le diagnostic mené révèle plusieurs enjeux auxquels le PLH  entend apporter des réponses. L’ambition première étant de penser et de réfléchir à l’habitat de demain. Plusieurs problématiques sont à prendre en considération comme la diversité de l’offre, la vacance de logement (7%), l’adaptation et la lutte contre le changement climatique et les difficultés pour accéder à la propriété. Ainsi, pour répondre à ces enjeux et atteindre les objectifs précités, Grand Besançon Métropole mènera une politique de rénovation des logements existants et de construction de nouveaux lieux de vie.  La mission étant de limiter au maximum l’étalement et privilégier la transformation de l’habitat existant.

Faire changer les mentalités

Ce nouveau Programme Local de l’Habitat doit savoir prendre en compte le contexte socioéconomique existant pour proposer une offre la plus adaptée et réaliste possible. L’adaptation aux modes de vie des familles, la proximité des services, la performance énergétique des bâtiments, la variété de l’habitat proposé, … sont des critères à valoriser. Une démarche qui doit également s’accompagner d’un volet pédagogique pour faire changer les mentalités et la conception de son projet de vie. La raréfaction des surfaces constructibles doit obliger tout un chacun à modifier  son parcours résidentiel et l’accès à la propriété.

L'interview de la rédaction / Pascal Routhier, Vice-président de Grand Besançon Métropole

 

 

D’ici 18 mois, l’immeuble, situé 12-14 rue du lycée à Besançon, sera entièrement rénové. 20 logements verront le jour dans cet espace que le bailleur social Loge GBM a acquis en juin 2020. Ce bâtiment de caractère de 800 m2 était la propriété de la Congrégation des Sœurs de Jésus Sauveur. Il abritait un foyer de jeunes filles, qui s’est arrêté il y a quelques années seulement. Le coût de la transaction s’élève à 1,2 million d’euros.

Le chantier débutera véritablement en février prochain. Il s’attaquera aux quatre bâtiments existants pour donner naissance à 20 logements, avec des typologies variées, allant de T1 bis à T4. Un local de 40 m2 y sera également présent. Pour l’heure, sa vocation n’a pas encore été définie. Le coût des travaux  s’élève à 3,8 millions d’euros. Plusieurs financeurs sont engagés dans ce projet.

loge gbm rue du lycee 2 besançon

 

Rénover l’existant

A l’image du chantier mené rue de la Madeleine, la Ville de Besançon voit plusieurs intérêts à ce type d’opération. Elle apprécie cette démarche qui consiste à régénérer l’habitat d’une ville. C’est-à-dire à repenser les espaces vacants pour leur donner une seconde vie. « C’est ainsi que l’on réfléchit la ville du futur » a expliqué Anne Vignot, la Maire de Besançon. Ce nouveau lieu de vie bisontin permettra également, grâce à l’application de prix modérés, d’instaurer une véritable mixité sociale. Pour Anne Vignot et Carine Michèle, la Présidente de Loge GBM, l’objectif est également de prévoir un habitat répondant aux enjeux énergétiques du moment. Un immeuble labellisé BBC, Bâtiment Basse Consommation, assurant notamment une isolation optimisée.

loge gbm vignot

L'interview de la rédaction / M. Boichard, directeur développement et patrimoine à Loge GBM

 


C’est bien connu, le territoire frontalier est très plébiscité. Ce qui n’est pas sans interroger les élus sur la capacité de ce secteur géographique à faire face à ces sollicitations. Si l’on en croit les récentes statistiques, cette demande devrait encore croître. Le nombre de travailleurs frontaliers est en constante évolution et d’ici les prochaines années, 35.000 emplois devraient se libérer de l’autre côté de la frontière. Si ce contexte semble favorable économiquement, il n’en reste pas moins que les terrains disponibles se font rares et le développement de nouveaux projets immobiliers n’est pas toujours possible. A Charquemont, dans le Haut-Doubs, onze nouveaux logements sont sortis de terre. Ces constructions, à destination de retraités, célibataires ou couples avec enfants, s’inscrit dans le cadre d’un nouveau programme d’Habitat 25.

 Pas question de rogner sur des terres disponibles, le bailleur social a choisi de construire ces structures en lieu et place d’un immeuble, qui avait été démoli en 2016. Ajoutons également que ces appartements et maisons complètent les neuf autres appartements livrés l’an dernier, par Habitat 25, dans l’ancien bureau de poste du village. Concrètement, il a été construit 4 T2, 2 T3, 4 T4 et 1 T5. Les nouvelles habitations de la rue des Perce-Neige ont trouvé leurs nouveaux occupants. Quant aux loyers pratiqués, ils varient entre 325 et 623 euros (charges comprises).

 Un projet de près de 2 millions d’euros

 Le coût de cette opération s’élève à environ 1,8 millions d’euros. Elle a été financée à hauteur de 1,76 million d’euros par Habitat 25. Cet investissement s’inscrit dans le plan stratégique de Patrimoine du bailleur social qui prévoit, sur la période 2017-2026, la réhabilitation de 1959 logements, la construction de 950 nouveaux logements et la démolition de 926 autres.

L'interview de la rédaction / Lucie Louvet, chargée de communication à Habitat 25

Depuis le début de la démolition de l’immeuble rue de Chaillot entreprise au printemps 2021, la confédération nationale du logement (CNL) continue de se battre aux cotés des locataires.

C’est 32 foyers qui ont été expulsés de l’immeuble rue du Chaillot et qui ont dû l’être relogés et c’est en tout 48 appartements qui vont disparaître. Michel Boutonnet, militant de la CNL, a mené et mène encore un long combat depuis l’annonce de la démolition qui date de 2015 : « Nous devons continuer à dire à la municipalité que ce n’est pas une façon de traiter les êtres humains, que de décider de les déplacer comme des pions sur un échiquier ». Cela représente un gaspillage énorme en ce qui concerne le vie des habitants car, l’immeuble comptait beaucoup de personnes âgées, malades et aux faibles revenus. Un gaspillage financier est aussi à prendre compte car le coût de la démolition est estimé à plus de 2 millions d’euros.

 

Des anciens locataires en colère

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Michel et Monique, anciens locataires de l’immeuble rue de Chaillot ont vécu pendant 10 ans dans ce dernier pour aujourd’hui se retrouver un peu plus loin rue de Vesoul, avec un logement plus petit et plus cher (64m2 contre 50 aujourd’hui). Michel est très attristé de voir son ancien immeuble en cours de démolition : « C’est la misère, ça fait mal au cœur parce que on s’est assez battu pour le garder », Monique elle déplore avec tristesse le choix de la municipalité : « On préfère détruire plutôt que réparer » avant d’ajouter : « Maintenant on vit dans des cages à lapin ». Une réhabilitation a pourtant été proposée à tous les locataires mais entrainant pour eux une augmentation des loyers, ils ont refusé cette réhabilitation.

 

1100 logements en danger à Planoise

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Les décideurs ont maintenant pour projet la démolition de 1100 logements à Planoise avec « les mêmes dégâts humains, écologiques et économiques » regrette Michel Boutonnet avant d’ajouter que tout cela se fait « sans aucune concertation sans tenir compte de ce que veulent les gens, on va les déplacer, les enlever de toute leur vie ». Ce programme de destruction doit s’étaler sur 10 ans et la CNL est présente pour s’opposer à cette démolition qui représente 23 fois celle de l’immeuble rue de Chaillot.

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