Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie les Verts dénonce la pratique inacceptable des « safaris faisans » en Haute-Saône et ailleurs. Cette information provient d’un reportage repéré, sur la toile, par un écologue, naturaliste et lanceur d’alerte. Chaque année des faisans, élevés de manière intensive, sont relâchés pour être abattus par des chasseurs dans une sorte de ball-trap vivant. EELV Franche-Comté « appelle les responsables politiques et les autorités à interdire ces pratiques, et cela passe par l’interdiction de l’élevage des animaux destinés à la chasse ».
Le lien de la vidéo : https://www.linkedin.com/posts/pierre-rigaux-01060b1a1_faune-animaux-aezcologie-activity-7256584107613179905-1lqh/
Ce lundi soir, à 20h, une conférence sur le thème « protéger et nourrir. Quelles perspectives pour demain . » se tiendra à Valdahon à l’espace Ménétrier. Elle prendra la forme d’une conférence gesticulée, qui fera le point sur l’état des rivières. Une situation qui interpelle, puisque 80% de la biodiversité a disparu de la Loue. Manon Silvant du collectif SOS Loue et rivières comtoises et Benoît Biteau, paysan et député européen écologique, animeront les débats ensuite. Entrée gratuite et sans réservation.
Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie Les Verts dénonce le positionnement de la Région Bourgogne Franche-Comté et de son vice-président aux transports, Michel Neugnot, qui souhaitent se désengager de la ligne Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne. Les Verts jugent ce choix politique incompréhensible « dans un contexte de réchauffement climatique ». Il est précisé que les élus seront « très vigilants quant à la position définitive de la Région » et qu’ils sauront se mobiliser « autant que nécessaire aux côtés des associations pour défendre l’offre ferroviaire ».
Ce mercredi 11 octobre, à 17h30, Europe Ecologie Franche-Comté, organise un rassemblement devant la préfecture du Doubs, à Besançon, pour demander l’interdiction du glyphosate en Europe. Pour le parti, « il en va de la préservation de notre environnement, de la qualité de notre alimentation, des conditions de travail des agricultrices et agriculteurs et de la santé de toutes et tous ».
Une mobilisation de fraternité et de soutien aux valeurs républicaines aura lieu ce samedi 24 juin, à 11h, devant le Monument aux Morts de Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura. Cette action fait suite à la distribution de tracts néo-nazis dans les boîtes aux lettres de la commune. Europe Ecologie Les Verts Franche-Comté annonce d’ores et déjà son soutien et sa participation à cet évènement.
Pour Dominique Voynet, la secrétaire régionale EELV Franche-Comté, ces faits doivent provoquer l’indignation et ne pas laisser indifférents. Elle appelle à la mobilisation pour que « ces actes abjects ne se banalisent pas ». « Notre pays a toujours accueilli au fil de l’histoire. On doit prendre conscience que l’on vit tous ensemble sur une même planète. On a besoin des uns et des autres. On a besoin aussi de l’énergie de populations nouvelles ».
« Les communes ont leur rôle à jouer »
Pour Dominique Voynet, ces violences sont l’affaire de tous. L’ancienne ministre à l’écologie de Lionel Jospin regrette « la violence qui règne au sein du débat public ». « Les gens ne s’écoutent pas. On ne cherche jamais les compromis et à construire ensemble » explique-t-elle. Et de poursuivre : « on veut exister contre les autres ». Apprendre à débattre et à ne pas toujours être d’accord sont quelques-unes de valeurs que la responsable politique aimerait voir exister davantage. Selon elle, cet idéal passe par l’éducation, mais aussi par une capacité des élus à rassembler et fédérer au sein de leur territoire de vie. « Dans les communes où il y a des projets collectifs, où des gens construisent ensemble, cette tentation du rejet de l’autre est moins forte » conclut-elle.
L'interview de la rédaction : Dominique Voynet
Ce week-end, Besançon accueille le forum national des jeunes écologistes. 130 jeunes venus de toute la France sont attendus. Plusieurs rendez-vous rythmeront ces trois journées, du 27 au 29 mai. Au programme : des conférences, avec deux eurodéputés écologistes, un atelier sur le droit d’asile avec Amnesty International, des temps d’échange et de formation. Parmi les thématiques abordées, celles portant sur l’Europe, les prochaines élections européennes et le changement climatique et plus surprenant, des temps pour aborder les violences policières, les premiers soins, en cas de blessures, lors des manifestations et les gardes à vue.
Après la manifestation anti-bassine et ses débordements survenus dans les Deux Sèvres et le blocage de l’A6 par des militants écologistes, nous avons voulu savoir s’il fallait obligatoirement passer par ces actions pour affirmer ses idées et ses combats. La rédaction a rencontré l’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau, également membre du bureau exécutif des jeunes écologistes français.
Est-on obligé d’en passer par là pour affirmer ses idées. N’est-ce pas contreproductif et à l’inverse des messages que l’on veut faire passer ?
De mon point de vue, au-delà de la violence, c’est aussi la question de la désobéissance civile que l’on interroge. C’est un moyen pour moi de se faire entendre. C’est le principe même des manifestations. Si ces éléments, que vous appelez violence, n’avaient pas été initiés, vous ne m’auriez peut être pas donné la parole aujourd’hui et je n’aurais pas pu m’exprimer sur l’urgence que nous constatons en matière de réchauffement climatique. Je crois en une complémentarité des actions. Je suis élu à la ville de Besançon et nous avons des militants sur le terrain. Tout cela se conjugue.
Qu’en pensez-vous de la prise à partie de Yannick Jadot dans les Deux-Sèvres le week-end dernier ?
Il y a forcément des limites. Yannick Jadot reste un militant actif de la cause climatique. Il a agi au sein de Greenpeace il y a quelques années. Ce son des éléments que je ne soutiens pas. Pour autant, le fait de pouvoir organiser des manifestations pour revendiquer un certain nombre de choses me paraît tout à fait important.
Ne craignez-vous pas que l’on ne retienne que la violence et pas le message ?
Il y a encore quelques semaines, les écologistes étaient considérés comme des bisounours, des islamogauchistes. Cette fois-ci, nous serions violents. Je remarque que nos opposants cherchent à nous discréditer davantage sur la forme.
Comment tout ceci s’organise. La forme que va prendre une action est prise collectivement ?
A Besançon, je suis fortement engagé au niveau des jeunes écologistes. Ca nous arrive de nous réunir pour réfléchir à des actions que l’on pourrait mener, effectivement un peu plus choc. Par exemple, nous avons choisi, au cours d’une nuit, d’éteindre les lumières des vitrines des magasins pour sensibiliser sur cette question. Puisque la loi entre 1h et 6h du matin oblige les magasins à éteindre et ils ne le font pas nécessairement. Effectivement, la plupart du temps, ce ne sont pas des éléments isolés.
Est-ce que l’on devient plus sage lorsque l’on est un élu ?
Je crois qu’il y a une part de cela. Néanmoins, nous gardons toujours au fond de nous notre ADN. Il y a pour moi une vraie dynamique complémentaire. Les élus vont effectivement porter des choses dans le cadre de la loi, faire évoluer notre société en profondeur, via l’aspect démocratique. Par contre, les militantes et les militants revendiquent des choses. Les deux démarches s’articulent à partir du moment où l’on reste dans le cadre, pour le militantisme, d’une désobéissance civile respectueuse. Typiquement, Europe Ecologie Les Verts est un parti non violent, mais qui défend la désobéissance civile.
Nous constatons qu’il y a une vraie urgence à agir. Je vous donne un exemple. Le mois d’octobre 2022, qui vient de se conclure, a été le mois le plus chaud jamais enregistré en France. Si on avait un gouvernement qui agissait davantage, nous n’aurions sans doute pas autant d’actions que celles que nous évoquons aujourd’hui. Mercredi, à l’Assemblée Nationale, nous avions, un nouveau 49-3 qui était proposé pour empêcher de mettre des moyens supplémentaires sur la rénovation des lignes de train ou sur la rénovation thermique des bâtiments. C’est un réel déni de démocratie, Tout cela est balayé d’un revers de main par le gouvernement.
Que répondez-vous à ceux qui disent que les actions qui sont menées sont politiques et à l’initiative de groupuscules d’extrême gauche et que les valeurs écologistes ne sont pas une priorité. Autrement dit, les gens sont plutôt là pour casser du Macron ?
L’idée n’est pas d’être pour ou contre Macron. Il s’agit d’être assez factuel sur ce qu’il a pu mettre en œuvre et ce qu’il produit maintenant. J’avais entendu durant la campagne présidentielle que son second mandat serait le mandat du climat ou ne serait pas. Il se trouve que pour le moment, il ne l’est pas. C’est aussi pour cela que ces actions sont initiées. Le fait d’avoir un parti écologiste en France et des écologistes de terrain, présents fortement, est extrêmement important.
L'interview de la rédaction / Nathan Sourisseau
Le complexe sportif envisagé entre Pirey et Ecole-Valentin ne passe pas chez les écologistes. Ils jugent ce projet « d’un autre temps ». Il pointe une construction de 4,5 hectares sur des sols agricoles, pour un coût estimé à 11 millions d’euros. Prévoyant également « le déplacement du supermarché Aldi de Pirey, pour occuper un nouvel espace agricole de 4 hectares ».
« Nous questionnons le modèle d’un équipement où la majeure partie de la surface est consacrée à des parkings, impliquant le recours massif et quotidien à la voiture individuelle. Nous questionnons le modèle qui consiste à construire horizontalement, amenant à consommer toujours plus de surfaces. Enfin, nous questionnons le modèle qui consiste à détruire des sols agricoles, réduisant notre capacité à nous nourrir et à stocker du carbone » s’insurge le collectif. Ils se questionnent également sur les besoins réels d’un tel projet.
Et de conclure : L’artificialisation des sols est une question majeure qu'on ne peut plus esquiver aujourd'hui, le temps des "bâtisseurs inconsidérés" est derrière nous.
Dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle, et en soutien à Yannick Jadot, Philippe Meirieu, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, sera à Besançon ce lundi 28 mars. Il animera une conférence sur le thème « avec l’écologie, une vrai politique d’avenir pour notre jeunesse ». Elle se tiendra à 20h, à Besançon, à la maison de quartier Nelson Mandela, dans le quartier Planoise.
Dans le cadre de la campagne présidentielle, en soutien à la candidature du candidat écologiste Yannick Jadot, Julien Bayou, Secrétaire national d'EELV, sera présent à Besançon ce jeudi à 20h pour une réunion publique au Kursaal (salle Risset). Il rencontrera durant l'après-midi des associations étudiantes et des résidents du campus de la Bouloie, autour des questions de précarité étudiante et d'engagement des jeunes, en compagnie d'Anne Vignot, Maire de Besançon.